L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 25 mars 2003


Retour au sommaire des capsules

Le problème de crédibilité de George Bush

(Agence Science-Presse) - En ces temps de guerre, une question tourmente beaucoup d'Américains: pourquoi la communauté internationale est-elle à ce point contre nous? Le magazine satirique sur l'environnement, Grist, croit avoir mis le doigt sur le bobo: c'est tout bêtement un problème de crédibilité.

"La bataille pour l'opinion publique a été perdue il y a deux ans", affirme l'auteur américain Bill McKibben (The End of Nature, Staying Human in an Engineered Age). "Elle a été perdue lorsque nous avons renié, refusé et saboté une série d'ententes internationales, la plus connue étant le Protocole de Kyoto sur les changements climatiques. Et le principal problème n'était pas que nous étions perçus comme arrogants -ce que nous étions. Le principal problème était que les gens ne pouvaient tout simplement pas croire que nous étions prêts à ignorer ce qui en était venu à apparaître comme un danger évident et actuel, l'instabilité climatique croissante de notre planète."

Peut-on vraiment tout ramener aux considérations environnementales? L'auteur appuie son argumentation sur ces sondages, étonnants pour un Américain, selon lesquels en Europe, plus de 70% des citoyens s'opposent à la guerre en Irak; et des proportions parfois aussi élevées refusent d'accorder à Washington le bénéfice du doute. Ce sont des chiffres qui défient l'imagination, dit-il, et qui ne peuvent provenir du seul sentiment anti-guerre d'une frange de la population. Il faut qu'il y ait autre chose, et cette cause première, il croit l'avoir trouvée.

Non sans satisfaction, parce qu'en tant qu'auteur engagé, écrivant dans un magazine militant, Bill McKibben est tout à fait favorable à une lutte accrue contre les émissions de gaz à effet de serre. Et plus qu'irrité par l'attitude de son gouvernement, qui prétend qu'il n'y a pas consensus scientifique sur l'effet de ces gaz sur l'environnement. "Le menace de réchauffement global avait été méticuleusement calculée au cours des 10 dernières années. Ce n'était pas une question de rapports d'espionnages secrets, ni de photos à basse résolution de traces de camions près des bunkers. C'était un processus aussi transparent que possible."

"Le changement climatique ne constitue pas le même genre de menace qu'un dictateur instable, mais ce n'est pas non plus entièrement différent. Saddam Hussein est le problème de cette année; le réchauffement global est le problème de ce siècle..." Il a suffi d'un discours du nouveau président Bush pour tout jeter par terre. On peut comprendre les Européens d'en avoir gardé rancune. "Il est le président qui a crié il n'y a pas de loup. Il ne devrait pas être surpris que les peuples lui répondent la même chose, de l'autre côté de l'Atlantique."

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

La facture de la guerre


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site