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Le 27 octobre 2003


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La drogue du sport

(Agence Science-Presse) - C'est une vieille histoire: les chimistes concoctent de nouvelles drogues pour les sportifs, plus vite que les tests ne peuvent les détecter. Cette fois, cette nouvelle drogue s'appelle tétrahydrogestrinone (THG).

C'est un proche cousin d'un stéroïde anabolisant déjà connu pour augmenter la performance musculaire, mais un stéroïde qui était indétectable jusqu'ici, tout simplement parce que les tests ne sont pas conçus pour, eh bien oui, détecter sa présence. L'Agence anti-drogue américaine a annoncé plus tôt en octobre avoir reçu en juin un avis anonyme à ce sujet: son informateur lui a remis une seringue, à l'intérieur de laquelle se trouvait la substance. Le tout a été transmis au laboratoire du Comité international olympique, à l'Université de Californie (UCLA), qui a identifié la substance. De nouveaux tests d'urine ont été effectués, et la substance a été découverte chez 20 athlètes. Et c'est là que la nouvelle est passée dans les médias.

La question est évidemment de savoir combien d'autres athlètes ont, au moment où vous lisez ces lignes, accès à ce nouveau produit.

Et la question est également de savoir s'il n'y a pas d'autres cousins de ce stéroïde, non encore détectés, qui se promènent dans les centres sportifs. La signature chimique de celui-ci est à présent ajoutée à celles que possèdent les laboratoires spécialisés, comme celui de l'UCLA, de sorte que les ligues sportives professionnelles, comme la ligue américaine de football, peuvent commencer à l'ajouter à leur panoplie. Mais n'eut été de cet informateur anonyme, il passerait encore inaperçu aux tests d'urine. Le THG pourrait donc n'être que la pointe de l'iceberg.

Quant aux chimistes qui créent de telles drogues, ils n'ont rien à craindre de la loi. Le fait qu'une telle substance soit interdite dans les sports, ne signifie pas qu'elle soit illégale: elle ne peut tout simplement pas être commercialisée. Ce qui, pour l'instant, est bien loin des soucis de ses "fabricants"...

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