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Le 30 décembre 2003


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L'évolution d'un virus

(Agence Science-Presse) - Le XXIe siècle pourrait être le siècle des nouveaux virus: cette inquiétude, on l'a beaucoup entendue dans la foulée du SRAS. Et plus le temps passe, plus les épidémiologistes et autres biologistes de l'évolution peuvent mettre des chiffres sur cette inquiétude.

C'est que ces experts savent mieux que personne ce qu'est une mutation: le petit accident génétique, ou la survie de l'organisme le mieux adapté, qui permet à ses descendants d'occuper une nouvelle niche écologique. Cela permet de dresser de jolis arbres généalogiques dans les ouvrages de biologie. Sauf que lorsque la niche écologique, c'est nous, on la trouve moins drôle...

Oui, un virus de même nature que le SRAS pourrait atteindre des proportions vraiment épidémiques. Parce que les forces de l'évolution sont du côté de tels virus, et non du nôtre: il leur suffit de changer un tout petit peu pour devenir soudain un virus très difficile à abattre... D'autre part, même un virus qui n'était pas, à l'origine, capable de causer une épidémie, peut devenir une sérieuse menace, si les conditions lui sont favorables. Par exemple, s'il débarque dans un contexte où notre système immunitaire est déjà affaibli par un autre virus et qu'il lui suffit d'une mutation mineure pour soudain franchir la barrière...

Ces conclusions s'appuient sur des calculs sur le "rôle de l'évolution dans l'émergence de maladies infectieuses", publiés plus tôt ce mois-ci dans la revue Nature par une équipe franco-américaine (dont Jacob C. Koella, du Laboratoire de parasitologie évolutive à l'Université Pierre et Marie Curie).

En termes épidémiologiques, on appelle ces calculs le taux de reproduction de base: une série de facteurs qui permettent en théorie de calculer la vitesse à laquelle une infection va se répandre. Si le taux est juste en-dessous de la ligne fatidique, le virus est une épidémie qui n'attend que le bon moment. Le problème étant que tous les épidémiologistes du monde réunis seraient incapables de prévoir ce que serait ce "bon moment"...

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