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Le 1er avril 2003


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Les frappes chirurgicales le sont-elles?

(Agence Science-Presse) - Bien sûr, tout le monde sait que les bombes "intelligentes" et autres missiles d'une précision soi-disant chirurgicale ne tombent pas toujours là où il faudrait. Même si les militaires font tout pour l'oublier, l'actualité rappelle que leur précision n'est pas de 100%. Mais quel est justement le pourcentage?

Des experts du Massachusetts Institute of Technology (MIT), attachés à un peu connu Programme d'études sur la sécurité, font partie de ceux qui, depuis la semaine dernière, ont les yeux rivés sur l'information en provenance d'Irak, dans l'espoir de démontrer que le Pentagone a raison –ou non– d'avoir à ce point confiance en sa nouvelle génération d'armes téléguidées. "Une tâche pénible", résume la revue britannique Nature, compte tenu de la pauvreté de l'information disponible... Mais une tâche fondamentale, poursuit la revue, compte tenu du fait que chaque petit pourcentage d'erreur se traduira par on ne sait combien de morts.

Il ne faut pas s'attendre à des réponses immédiates: après la guerre du Golfe de 1991, il avait fallu deux ans à une équipe de physiciens du MIT dirigée par George Lewis et Theodore Postol, pour défaire les prétentions du Pentagone sur les performances des missiles Patriot: les militaires prétendaient alors que 96% de ceux-ci avaient intercepté des missiles irakiens Scud. Ce qui s'était révélé être une grossière exagération: l'analyse de Lewis et Postol avait conclu qu'au moins un tiers des Patriot avaient raté leur cible!

Cette fois-ci toutefois, physiciens et experts en technologie de la défense espèrent obtenir davantage de données, notamment grâce aux équipes de télé présentes dans la région. "Je vais analyser quelque donnée que ce soit sur laquelle je parviendrai à mettre la main", annonce George Lewis.

Au cours du conflit du Kosovo en 1999, rappelle de son coté Barry Posen, politologue au MIT, le Pentagone avait affirmé que ses armes "intelligentes" avaient détruit des centaines de chars d'assaut et véhicules blindés serbes. Mais une vérification au cas par cas révèle que la plupart des armes ont frappé à côté de la cible: "je crois que les cas vérifiés, au bout de la ligne, ne sont guère plus qu'une douzaine", estime Posen.

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