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Le 6 janvier 2004


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Un morceau de comète en route vers la Terre

(Agence Science-Presse) - Pendant que les Terriens s'extasient sur Mars, une Terrienne vient de ramasser un morceau de comète et s'apprête à le ramener chez nous.

La sonde américaine Stardust est passé comme prévu, vendredi, 2 janvier, à 240 kilomètres de la comète Wild-2 et ne s'est pas contentée d'en renvoyer des images d'une qualité rare: elle a ramassé une poignée de cette poussière de neige et de roche que toute comète qui se respecte laisse filer derrière elle –et qui lui donne cette queue si caractéristique. Et elle s'est placée sur une trajectoire qui, au terme d'une longue orbite autour du Soleil, devrait l'amener à croiser la trajectoire de la Terre dans deux ans, le 15 janvier 2006.

C'est la troisième fois seulement qu'une sonde spatiale frôle d'aussi près une comète. Mais si tout fonctionne comme prévu, ce sera la première fois qu'elle en ramène un "morceau". En fait, ce sera seulement le deuxième corps céleste dont on aura pu rapporter un fragment sur la Terre, l'autre corps céleste étant, bien sûr, la Lune.

Une comète est une boule de neige sale, suivant l'expression consacrée. Mais c'est aussi un témoin du premier âge du système solaire, puisqu'une comète est restée telle quelle depuis près de cinq milliards d'années. Elle tournait depuis cette éternité dans l'espace lointain, au-delà de Pluton, jusqu'à ce qu'un événement imprévu ne la fasse basculer vers le Soleil, sur une orbite elliptique qui l'oblige à repasser dans nos parages à intervalles réguliers.

Wild-2, qui fait environ cinq kilomètres et demi de diamètre, est passée à proximité de Stardust à la vitesse de 21 960 kilomètres à l'heure. Pendant quelques heures, la sonde a pu examiner sa fugitive voisine sous toutes les coutures et en prendre environ 70 photos. Sur les premières reçues au sol, on peut voir cinq ou six jets de matière émanant de l'objet, explique-t-on à l'Université de Washington, où seront analysées les données: ces jets sont tout simplement le résultat de la surchauffe que subit actuellement la comète, à cause de la présence de plus en plus proche du Soleil. Et ce sont ces jets combinés qui produisent la queue.

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