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Le 6 juillet 2004


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Ne libérez pas Nemo

(Agence Science-Presse) - Il est bien populaire, ce petit poisson-clown vendu dans les animaleries parce qu'il rappelle le petit Nemo, du film du même nom. Mais un poisson exotique comme celui-là pourrait avoir un impact dévastateur si, plutôt que de demeurer sagement dans son bocal, il était relâché dans un environnement qui n'est pas le sien.

Or, des poissons ornementaux comme celui-là –originaire du Pacifique-Sud– on commence à en trouver le long des côtes américaines. Récent épisode: des scientifiques du Sanctuaire national marin de Floride ont trouvé un couple de poisson-chauve-souris orbiculaire, un populaire poisson d'aquarium originaire du Pacifique.

Les risques: que de tels poissons se mettent à se reproduire de façon incontrôlée –parce qu'ils se retrouvent dans un écosystème où ils n'ont pas de prédateur– et qu'ils introduisent des maladies étrangères.

En tout, les scientifiques ont signalé ces dernières années des poissons étrangers dans 32 sites de Floride. "Les individus relâchent (dans la nature) leur petit poisson avec de bonnes intentions, mais dans le mauvais océan, c'est une mauvaise idée", commente dans les pages du New Scientist Brice Semmens, biologiste marin à l'Université de Washington à Seattle.

Son équipe a réussi à documenter un aspect encore méconnu du phénomène: le trafic d'espèces exotiques. Ils ont mis en parallèle les statistiques d'importations de poissons tropicaux et les signalements de poissons exotiques dans la nature, tels que recensés par un organisme non-gouvernemental depuis 1993. Résultat: un lien clair et net. Les poissons les plus souvent importés sont également ceux qui seront signalés peu après le long des côtes américaines.

Négligence des importateurs, ou sentiment de culpabilité des acheteurs qui veulent rendre sa liberté à leur petit Nemo? Un mélange des deux sans doute.

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