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Le 24 mai 2004


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Génétique: le modèle islandais bat de l'aile

(Agence Science-Presse) - L'Islande est devenue en quelques années le rêve des millionnaires de la génétique: une population entière sur base de données. Mais voilà que la Cour suprême de ce pays vient de décréter que le transfert du dossier médical d'un patient mort dans cette base de données constitue une violation de la vie privée de ses descendants.

Et comme quoi on est bien mal informé, le jugement a été rendu le 27 novembre, mais ce n'est que le mois dernier qu'il a été publié en anglais...

L'idée d'une base de données nationale remonte à 1998, et a attiré l'attention de nombreux pays… surtout là où des entreprises de biotechnologie rêvent de faire la même chose. L'idée est de créer un outil que d'aucuns jugent indispensables pour faire avancer l'étude de la génétique des populations. Et l'Islande a pour elle l'avantage d'abriter une population relativement homogène, depuis sa colonisation par les Vikings, il y a un peu plus de 1000 ans.

Mais le projet, piloté par une compagnie privée, DeCODE Genetics, de Reykjavik, est sur la glace depuis 2002. Dès 1999, des opposants avaient commencé à faire entendre leur voix et au fil des années suivantes, plus de 20 000 personnes ont demandé à être retirés de la base de données. Mais le coup fatal, en 2002, avait été l'incapacité de la compagnie à s'entendre avec le gouvernement, sur la nature des informations qu'elle serait autorisée à entrer dans cette banque de données, ou sur ce qu'il en coûterait –à un hôpital, par exemple– pour accéder à ces informations.

La poursuite avait été déposée par une étudiante de 18 ans, Ragnhildur Gudmundsdottir, qui ne voulait pas que les données médicales de son père décédé soient transférées dans cette banque. Et bien d'autres investisseurs, à travers le monde, risquent d'être maintenant beaucoup plus réticents à aller de l'avant, tant qu'on n'aura pas trouvé de moyens de mieux garantir la protection de la vie privée.

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