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Le 28 juillet 2004


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Des tumeurs esclavagistes

(Agence Science-Presse) - Une tumeur en pleine croissance n'a pas la vie aussi facile qu'on l'imagine. Elle doit réussir à échapper au système immunitaire. La stratégie de certains cancers consisterait donc à convaincre des cellules du système immunitaire de les aider à se faire accepter par le corps, selon une récente étude publiée dans le Journal of Clinical Investigation.

Les chercheurs ont constaté chez plusieurs patients, atteints d’un mélanome malin, que dans le voisinage de cette tumeur, certaines cellules dendritiques saines se mettent à produire une enzyme qui bloque le système immunitaire. Or, le rôle de ces cellules est normalement de produire des anticorps pour combattre les intrus !

L’enzyme produite par les traîtres cellules dendritiques est l’indoleamine 2,3-dioxygénase (IDO), la même enzyme que sécrète le fœtus pour éviter d’être rejeté par le corps de sa mère.

Avec l’aide de ces cellules collaboratrices, la tumeur parvient donc à rendre le système immunitaire tolérant à son égard. L'organisme reconnaît en quelque sorte la tumeur comme un des siens, tout comme l'organisme de la mère reconnaît le foetus comme un des siens.

En théorie, on pourrait inverser le processus: les chercheurs ont pu vérifier qu’un médicament qui bloque l’action de l’enzyme IDO s’avère efficace pour restaurer la défense immunitaire des souris cancéreuses. Combiné à la chimiothérapie, un tel médicament pourrait améliorer les chances de survie de certains cancéreux, mais il reste à s'assurer que cela ne fera pas plus de mal que de bien: " les mécanismes de tolérance naturelle sont comme un frein qui doit être enlevé avant que le système immunitaire attaque la tumeur. Nous devons veiller à ne pas faire quelque chose qui cause du tort aux patients", prévient l’auteur principal, le Dr David Munn.

Quand on sait qu'un défaut de tolérance peut mener à des maladies auto-immunes comme l’arthrite ou la sclérose en plaques, la prudence est effectivement de mise...

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