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Le 30 novembre 2004


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Quand le tigre devient la proie du poisson

(Agence Science-Presse) - En Afrique de l'Ouest, le déclin des poissons entraîne celui des animaux sauvages. Et dans ce cas-ci, le coupable pointé du doigt, c'est l'Union européenne et sa surpêche.

Une équipe de chercheurs des États-Unis, du Canada et de l’Afrique a comparé la biomasse per capita de poissons et d’animaux au Ghana et a découvert un lien étroit, étalé sur les 30 dernières années.

À l’appui de cette hypothèse, le nombre de chasseurs augmente lorsque les réserves de poissons baissent et le prix du poisson monte simultanément avec la quantité de viande disponible dans les marchés. Enfin, la substitution des poissons par les animaux est particulièrement vraie pour les populations côtières: lorsque le poisson vient à manquer, les animaux sauvages deviennent le plat de résistance.

L’effondrement en cours des stocks de poissons ou d’animaux causera inévitablement la famine et la pauvreté chez la population. Au Ghana, plus de la moitié des 20 millions d’habitants vit à 100 km ou moins de la côte, où l’emploi et l’alimentation sont tributaires de la pêche.

Les responsables de l’étude affirment qu’une des premières solutions, à court terme, est de réglementer sévèrement la pêche européenne, qu’ils blâment pour sa voracité sur les côtes ouest-africaines. Les prises ont été multipliées par 20 entre 1950 et 2001 et la quantité de poissons a décliné d’un facteur 13 depuis 1960. Le braconnage contribue également à ce déclin.

L’étude soutient que la survie des quelque 400 espèces de vertébrés terrestres vendues dans les marchés dépend du développement de nouvelles sources d’alimentation pour les populations. Les auteurs soutiennent que la création ou l’agrandissement immédiat des réserves affamera la population mais pourra à tout le moins, au plus vite, " ralentir le déclin catastrophique des animaux sauvages. "

Mélanie Robitaille

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