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semaine du 20 décembre 2004



Mirage magnétique

Si vous aviez prévu acheter un bracelet magnétique anti-douleur pour Noël, pensez-y deux fois. L'effet n'est pas plus élevé que celui d'une pilule imaginaire.

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Populaires en Europe autant qu'en Amérique, ils sont vendus dans toutes sortes de boutiques, et sont même recommandés par certains ostéopathes pour soulager des douleurs arthritiques. Pour la dernière année dont on dispose de chiffres, 1999, il s'en est vendu pour... 5 milliards de dollars!

Mais l'attrait qu'ils offrent –un soulagement sans médication, sans effort, grâce au mot-magique qu'est "magnétique"– est sans doute trop beau pour être vrai. Une étude a été menée auprès de 194 personnes de 45 à 80 ans souffrant de douleurs aux articulations (ostéoarthrite à la hanche ou au genou): à certains d'entre eux, on a fait porter un tel bracelet vendu dans le commerce; à d'autres, un faux bracelet. Trois mois plus tard, pas de différence significative: les gens qui avaient porté le "vrai" bracelet étaient quelques-uns à assurer avoir moins de douleurs... mais il en était de même des gens qui avaient porté le "faux" bracelet!

Une frange importante du public réclame de la médication sans effet secondaire. Le problème est qu'aucun traitement ne peut fonctionner avec un effet zéro: même le magnétisme, s'il était réel, aurait un impact mesurable, suivant l'intensité du champ qu'on enverrait dans le poignet.

Cette question est d'ailleurs toujours restée sans réponse chez les vendeurs de ces bracelets magnétiques: ne devraient-ils pas varier l'intensité et la fréquence du "champ" en fonction de l'intensité de la douleur? Jamais une étude n'a pu être mise de l'avant par les fabricants ou les vendeurs, démontrant par exemple que telle intensité provoque tel soulagement ches les patients, ou même que telle intensité à telle fréquence a un effet mesurable, ne serait-ce que sur des singes, des rats ou des cellules dans une éprouvette.

L'étude a été dirigée par Tim Harlow, du Collège de chirurgie de Cullompton, Angleterre, est parue dans le British Medical Journal.

 

Le communiqué de presse

 

 

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