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Le 20 octobre 2005


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Prions partout

(Agence Science-Presse) - La maladie de la vache folle semble apprécier l'urine. C’est ce qu’indique une étude d’Adriano Aguzzi de l’Université de Zurich, menée sur des souris: les prions, ces mystérieuses protéines responsables du mal, pourraient se transmettre par l'urine.

En janvier dernier, le Dr Aguzzi et son équipe avaient prouvé que les prions, ces protéines déformées, se propageaient dans des organes où on n'aurait pas cru les trouver: le pancréas, la rate et le foie, lorsqu'il y a inflammation. Ils ont ainsi eu l’idée de rechercher des traces de prions dans les urines de souris. Recherche qui s’est révélée positive.

Les chercheurs ont déterminé que ce sont des infections chroniques de la rate qui auraient mené à cette sécrétion de prions dans les urines. L’infection de la rate serait donc un facteur de transmission des maladies de prions (comme la tremblante du mouton) entre animaux sauvages (moutons, cerfs, orignaux) qui ne mangent pas de nourriture contaminée, avancent les chercheurs dans la dernière édition de la revue Science.

Mais un facteur de transmission minime, avance Neil Cashman, chercheur en prions à l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver, qui évalue que les risques d’être malade en touchant ou en ingérant de l’urine contaminée sont minuscules. Pour engendrer une infection par ce type que contamination, il faudrait une dose beaucoup plus grande de protéines que celle retrouvée dans les urines.

Aux États-Unis, une maladie chronique impliquant les prions mine actuellement la population des cerfs et des orignaux. Jusqu'à 20% des cerfs du Colorado seraient infectés. La principale hypothèse jusqu’à présent suggérait que les mites puissent être une des méthodes de transmission. Aujourd’hui, on considère que certains des animaux pourraient être infectés en mangeant de l’herbe empreinte d’urine contaminée.

Cette étude mène aussi aux urines humaines des patients atteints de la maladie de Creutzfeld-Jacob, autre maladie à prions qui provoque une dégénérescence du système nerveux. Mais là encore, il y a le problème de la faible dose de prions mesurée par l'équipe suisse. Dans leurs expériences menées sur des souris infectées, la concentration de prions trouvée dans l'urine était 10 000 fois inférieure à celle trouvée dans leur cervelle, site original de l’infection.

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