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Le 23 septembre 2005


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Grippe aviaire: est-ce commencé?

(Agence Science-Presse) - Ce n'est pas encore la panique, mais il n'en faudrait pas beaucoup pour que ça le devienne: depuis que, mercredi, la ministre de la Santé de l'Indonésie a prononcé le mot "épidémie", avant de se rétracter, celui-ci revient dans tous les reportages et occupe tous les esprits là-bas.

Cinq morts depuis juillet en Indonésie, dont trois enfants –la troisième, une fille de 5 ans, est décédée mercredi– alors qu'ils présentaient des symptômes s'apparentant à la grippe aviaire. Et en ce jeudi 22 septembre, au moins huit autres personnes étaient traitées pour ce qu'on soupçonnait également d'être la grippe aviaire. Les confirmations manquent encore pour la plupart de ces cas –les tests sont en cours– mais tous les soupçons pointent dans la même direction.

Mais avant de paniquer, il convient de distinguer deux choses fort importantes:

1) d'un côté, ceux qui sont atteints de la grippe aviaire parce qu'ils l'ont contracté d'un animal malade.

2) de l'autre, ceux qui l'ont contracté d'un humain malade.

Les premiers sont nombreux, mais il faut se rappeler que les premiers cas remontent à 1997. Parmi eux, 64 en sont morts depuis deux ans, à travers l'Asie du Sud-Est (la plupart au Vietnam). Et jusqu'à preuve du contraire, tous les cas recensés en Indonésie depuis juillet sont dans cette catégorie: une transmission d'un animal à un humain.

Les deuxièmes sont rarissimes, peut-être même inexistants: depuis 1997, on ne connaît qu'un seul cas confirmé, au Vietnam, où la maladie s'est transmise d'humain à humain –et encore, ce diagnostic ne fait pas l'unanimité. Mais si la transmission du virus d'humain à humain devait se répandre, c'est là qu'on aurait la recette d'une épidémie dévastatrice.

N'empêche que la recrudescence soudaine du nombre de cas inquiète. Est-ce uniquement –comme l'a suggéré jeudi la représentante de l'Organisation mondiale de la santé– parce que l'information circule mieux et que les gens sont davantage aux aguets des symptômes? Ou bien –hypothèse pessimiste– le virus de la grippe qui s'attaque aux volailles a-t-il récemment subi une nouvelle mutation, qui le rendrait davantage susceptible de s'attaquer aux humains?

Mercredi et jeudi, l'OMS était en train de dépêcher dans la région des experts d'Amérique et d'Europe, tout en faisant venir d'Inde des réserves de tamiflu (voir ce texte), le seul médicament qui offre actuellement une certaine efficacité –mais limitée– contre la grippe aviaire.

Chose certaine, que les humains soient ou non touchés à plus grande échelle, une pandémie chez la volaille va se produire tôt ou tard, en Indonésie ou ailleurs. "Toutes les conditions sont en place, a déclaré jeudi le directeur général de l'OMS, Lee Jong Wook. C'est juste une question de temps."

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