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Le 25 juillet 2005


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Chenilles ou coca libre

(Agence Science-Presse) - Les agents anti-drogues colombiens pourraient bientôt être des chenilles. Des biologistes de l'Université de Colombie proposent d'utiliser ces insectes pour éradiquer les plants de coca, la matière première de la cocaïne.

La solution doit toutefois tenir compte des paysans qui défendent leur droit de cultiver la coca, en soulignant que l’herbe ne sert pas juste à fabriquer de la cocaïne. Au Pérou, le gouvernement soutient même que la feuille de coca est "un patrimoine régional biologique, culturel et historique" de l’ancien empire inca, en plus d'être une ressource botanique et médicinale de la culture andine. Là-bas, l’entreprise étatique Enaco (http://www.enaco.com.pe/) s’occupe de la vente légale des feuilles de coca.

Pour le président du Réseau des Jardins botaniques colombiens, Alberto Gómez, les chenilles Elorio noyesi pourraient ne travailler que dans les champs illégaux. La proposition a été déposée le 31 mai à l’intention du président du Conseil colombien des narcotiques, qui est aussi Ministre de l'Intérieur.

Mais même si l’idée est prometteuse, elle ne verra pas le jour de sitôt, car la fumigation avec l’herbicide glyphosate fait partie de l’entente entre les États-Unis et la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic. Des représentants des peuples autochtones colombiens dénoncent pourtant l’usage du glyphosate qui, fabriqué par la multinationale états-unienne Monsanto, ne détruirait pas la coca, en plus de provoquer des dégâts dans les plantations, les sources d’eau et les forêts.

Enfin, même si les plantations ont été réduites à la moitié, selon les statistiques du gouvernement colombien, le taux de production de coca n’a pas baissé. Certains scientifiques colombiens et états-uniens ont confié au journal britannique Financial Times que cette situation est probablement due à l’usage de fertilisants. Les chenilles Elorio noyesi ont donc une autre bonne raison pour se régaler.

Débora Pinheiro

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