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Le 26 juillet 2005


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Mars la froide

(Agence Science-Presse) - S'il faut en croire les météorites martiennes tombées sur Terre, Mars aurait pratiquement toujours été une planète glaciale. Et par conséquent peu propice à la vie, aussi microscopique soit-elle.

Depuis le début de l'année, les nouvelles ne sont décidément pas bonnes pour les chasseurs de Martiens. Alors que les découvertes des sondes américaines Spirit et Opportunity avaient, en 2004, relancé le débat en fournissant des arguments favorables à la présence d'eau sur Mars –quoique dans un passé indéterminé– la plupart des études martiennes vont, depuis quelques mois, dans le sens inverse: non, Mars n'est décidément pas hospitalière. Ni maintenant ni jadis.

A l'heure actuelle, la température moyenne à la surface de Mars est de moins 55 degrés Celsius. S'il subsiste de l'eau, et tout laisse croire qu'il en subsiste aux Pôles, elle est donc sous la forme de glace. Là-dessus, à peu près tout le monde s'entend.

Lire aussi sur les mêmes conclusions:

Mars la sèche (juin 2005)

Mais y aurait-il pu y avoir un passé plus chaud, un passé pendant lequel cette glace aurait coulé sous forme d'eau, permettant ainsi à la vie d'éclore? Non, du moins pas pendant les 4 derniers milliards d'années, affirment dans la dernière édition de la revue Science les deux chercheurs américains qui ont analysé trois météorites d'origine martienne (dont la célèbre ALH84001, celle qui, en 1996, a créé tout un émoi lorsqu'on a cru, à tort, y avoir détecté des fossiles de microbes).

L'analyse géochimique permet en théorie de déterminer quelle température maximale ces cailloux ont connu avant d'être éjecté de Mars. Et la conclusion, c'est que cette température maximale n'excède pas le point de congélation –sauf au moment de la violente collision qui a éjecté ces cailloux dans l'espace.

"Notre recherche n'élimine pas la possibilité qu'il y ait eu des poches d'eau isolées dans des sources géothermales", nuance David Shuster, de l'Institut de technologie de Californie, comme s'il voulait inciter les chasseurs de Martiens à garder espoir. "Mais (notre recherche) suggère qu'il n'y a pas eu de larges régions où aurait subsisté de l'eau depuis quatre milliards d'années."

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