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Le 29 mars 2005


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Les Jupiters chauds qui brillent

(Agence Science-Presse) - C'est un pas de plus dans la chasse aux planètes, et un pas important: entre les astronomes qui se contentent de mesurer indirectement la présence de planètes autour d'autres étoiles, et ceux qui tentent de vraiment les voir, le deuxième groupe vient enfin de décrocher ses premiers succès.

C'est qu'elle n'est pas une sinécure, la chasse aux planètes dites extra-solaires: une planète est, à notre échelle, tellement proche de son étoile, que si vous regardez dans cette direction, l'étoile vous aveugle. C'est la raison pour laquelle depuis 1995, sur plus de 140 planètes extra-solaires, presque toutes ont été détectées indirectement: en mesurant les vibrations que provoque cette planète sur son étoile tandis qu'elle lui tourne autour.

Seule une demi-douzaine a été identifiée par la méthode dite du transit: une infime diminution de l'éclat de l'étoile tandis que la planète passe exactement entre son étoile et nous. La plus récente de ces identifications a été annoncée il y a deux semaines (voir ce texte), et la technologie utilisée laisse croire que beaucoup d'autres pourraient bientôt suivre.

Et c'est une variante de cette méthode du transit qui a servi ici: les astronomes se sont penchés sur les émissions infra-rouge émises par une planète. Certes, une planète ne brille pas à proprement parler, mais elle émet toutes sortes de choses dans les spectres de l'invisible. Chaque fois que cette planète passe entre son étoile et nous, le total d'infra-rouges qui nous arrive de là-bas fluctue de façon infime. En soustrayant la valeur du rayonnement de l'étoile, les astronomes restent avec un chiffre: le "rayonnement" de la planète elle-même. L'exploit a été réalisé grâce au télescope spatial américain Spitzer, réalisant du coup une première dans les annales de l'astronomie.

Non pas une, mais deux fois, à en juger par les résultats fournis simultanément par deux équipes américaines analysant deux séries d'observations. Dans les deux cas, il s'agit de planètes géantes –plus grandes encore que Jupiter– qu'on appelle des Jupiters chauds, parce qu'elles tournent extrêmement près de leur étoile; dans les deux cas, on connaissait déjà l'existence de ces planètes pour en avoir détecté indirectement la présence: c'est bien pour cela qu'on avait dirigé Spitzer dans ces directions.

La première observation, sous la direction de Drake Deming, du Centre des vols spatiaux Goddard de la Nasa, est décrite dans l'édition en ligne de la revue Nature; l'autre, sous la direction de David Charbonneau, du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian (Massachusetts), dans une prochaine édition du Astrophysical Journal.

Les émissions infra-rouge peuvent, mine de rien, révéler des détails sur la température de la planète et la chimie de son atmosphère –mais encore faut-il capter suffisamment de ces émissions. Ce sera peut-être pour une prochaine fois.

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