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Le 4 novembre 2005


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Maladies cardiovasculaires en augmentation au Gabon

LIBREVILLE (Agence Science-Presse) - Les maladies cardiovasculaires sont en nette augmentation au Gabon chez les adultes comme chez les jeunes, a déclaré récemment, à Libreville, le Pr Donatien Mavoungou.

Au cours d'un entretien, Donatien Mavoungou, 58 ans, auteur de plusieurs ouvrages et travaux de recherche sur la question, a confirmé que si la tendance se maintient, dans cinq ans, pour la première fois, le paludisme sera relégué au second plan des causes de mortalité en Afrique. Pour ce directeur du Centre de recherche sur les pathologies hormonales de Libreville, il est urgent de tirer la sonnette d'alarme.

"En terme de prévalence, il y a 25 ou 30 ans, lorsqu'on parlait d'hypertension, certaines personnes affirmaient que cela n'existait pas au Gabon. Or aujourd'hui en milieu scolaire, un enfant sur deux est diabétique ou hypertendu sans le savoir".

Des spécialistes estiment qu'au Gabon, les maladies cardiovasculaires sont plus élevées chez les femmes que chez les hommes, et que la mauvaise hygiène de vie, le tabagisme, l'hypertension artérielle, le cholestérol et le surpoids sont les principaux facteurs de risque cardiovasculaire.

A lire aussi sur les maladies cardiovasculaires:

Le Journal du Symposium sur la prévention cardiorespiratoire (mai 2005)

"Chaque diabétique est une bombe à retardement", selon le Dr Céline Huot

Selon Mavoungou, un enfant qui naît avec un poids inférieur ou égal à 2,5 kilogrammes, court des risques de souffrir à l'avenir d'hypertension. "Il faut donc une prise en charge de cet enfant dès l'âge de 16 ans, avec des dépistages réguliers."

Mais au Gabon, comme dans d'autres pays, le suivi thérapeutique des patients présentant des troubles cardiovasculaires se heurte à un problème financier, indiquent des cardiologues à Libreville. Dans un laboratoire privé de cette ville, le test d'une maladie cardiovasculaire coûte environ 80 dollars, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.

Antoine Lawson

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