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Le clonage coréen fait jaser

(ASP) - Le présumé clonage annoncé en Corée le 14 décembre (lire notre capsule) continue de susciter la controverse. Selon le correspondant de Science à Séoul, la clinique de fertilité qui a affirmé avoir cloné avec succès des cellules d'embryons humains, est la cible de violentes attaques dans les journaux de là-bas, qui dénoncent ces "apprentis sorciers", et évoquent jusqu'au "spectre d'Adolf Hitler. Des politiciens ont fait part de leur volonté de voter une loi en quatrième vitesse, interdisant toute expérience liée au clonage humain. Pendant ce temps, les scientifiques continuent de se déclarer sceptiques devant l'authenticité de l'expérience, l'équipe de l'hôpital universitaire de Kyunghee ayant refusé de publier ses résultats. Et quant à l'équipe, elle se dit "surprise" de la réaction que son annonce a suscité...


L'immortalité est un sujet très complexe

(ASP) - D'abord, on avait annoncé que l'immortalité pourrait causer... le cancer: la découverte au début de 1998 d'une substance appelée télomérase, qui permet aux cellules de continuer indéfiniment à se diviser, avait suscité beaucoup d'espoirs, jusqu'à ce qu'on se rende compte que cette "enzyme d'immortalité" avait pour fâcheux effet secondaire d'entraîner le cancer.

Aujourd'hui, de nouvelles expériences semblent laisser croire que le cancer n'est pas une conséquence de cette enzyme aussi inévitable qu'on le croyait. Observant en éprouvette des cellules humaines poursuivre leur croissance, les chercheurs de l'Université du Texas concluent dans la revue Nature Genetics que la télomérase ne semble pas, par elle-même, transformer des cellules saines en cellules cancéreuses. Les anomalies détectées en début d'année seraient donc dû à l'intervention d'un autre facteur, inconnu pour l'instant.


Il ne cause pas, mais il écoute

(ASP) - Dès l'âge de 7 mois, un bébé serait conscient de la façon dont une phrase est organisée, et pourrait comprendre des mots précis, longtemps donc avant qu'il n'ait appris lui-même à les prononcer.

Cette découverte, inutile de le dire, ne suprendrat pas les mamans. Mais elles ajoutent une pierre à nos connaissances sur la façon -encore largement mystérieuse- dont les bébés apprennent aussi vite quelque chose qui est pourtant aussi abstrait que le langage.

"Les enfants ne commencent pas à zéro. Ils arrivent au monde, au cours de leurs six premiers mois de vie, avec une certaine aptitude à distinguer entre des sons du langage", explique aux journalistes Peter Jusczyk, de l'Ecole de médecine John Hopkins. Les chercheurs ont soumis leurs "cobayes" à des séries de phrases de trois mots dotées d'une structure précise et ont ensuite tenté de voir si les bébés pouvaient se rendre compte qu'on changeait l'ordre des mots. Des mots qui n'avaient en soi aucune signification: le but était simplement de voir si le bébé pouvait se rendre compte du changement de "syntaxe".

Il peut.


L'euro se glisse jusque dans les pages de Science

(ASP) - L'euro aidera-t-il les subventions à la recherche? C'est la question que se pose Science alors que les économistes du monde entier ont eux aussi les yeux rivés sur la nouvelle monnaie européenne -mais pas nécessairement pour les mêmes raisons.

C'est que, nous explique-t-on, les gestionnaires des programmes nationaux de recherche scientifique ont traditionnellement été des observateurs très attentifs des marchés monétaires. Si leur devise faillit, les coûts de participation à un congrès international montent en flèche -ce qui entraîne des coupes budgétaires. L'arrivée de l'euro signifie donc pour ces gestionnaires un souci de moins: depuis le 1er janvier, 11 des 15 pays de l'Union européenne voient leurs monnaies alignées sur l'euro. A long terme, la conséquence pourrait être une plus grande mobilité des scientifiques et davantage de collaborations internationales durables. "C'est un élément stabilisateur pour le développement de la recherche européenne", juge le président de la société allemande Max Planck.

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