| Semaine du 5 juin 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Des divergences concernant le traitement du cancer du poumon ont éclaté au 36e congrès de la Société américaine d'oncologie clinique (ASCO) qui s'est terminé récemment à La Nouvelle Orléans. Des centres de recherche reconnus ont en effet accouché d'études aux conclusions radicalement différentes. Tandis que le groupe d'oncologie coopératif occidental (ECOG) de Philadelphie insiste sur les avantages de la chimiothérapie, l'Université Thomas Jefferson estime que les patients seraient mieux traités s'ils recevaient à la fois une chimiothérapie et des rayons. Dans ce qu'ils qualifient d'"étude-phare", les experts de l'ECOG estiment que le taxol et le cisplatine combinés offrent aux malades 35 à 40% de chances de survie après un an de traitement. Nettement plus qu'il y a cinq ans, quand les chances de survie tournaient autour de 20 à 25 %. Les cancérologues du centre Jefferson de Philadelphie évaluent pour leur part la survie des patients traités par chimio et rayons à 12% au bout de cinq ans, soit deux fois plus qu'il y a quelques années. Une troisième étude, menée par l'Université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, plaide toutefois aussi en faveur du traitement combiné. Certains croient que la solution viendra de nouvelles molécules. On teste déjà des anticorps monoclonaux qui s'attaquent à la croissance des vaisseaux sanguins pour priver la tumeur des éléments nécessaires à sa survie et à sa croissance. Une nouvelle molécule -connue sous son code, ZD1839- et administrée par voie orale semble aussi très prometteuse en Grande-Bretagne, où elle est testée. Retour au sommaire des capsules
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