| Semaine du 6 mars 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - A ce rythme, il ne restera plus un seul laboratoire aux Etats-Unis capable de toucher à la thérapie génique, même du bout des doigts. Après avoir interrompu les recherches à l'Université de Pennsylvanie, les autorités américaines viennent de mettre la clef dans la porte de quatre expériences menées dans deux centres de recherche hospitaliers de Boston. Ni la FDA (Food and Drug Administration) ni la compagnie qui finance cette recherche n'ont accepté de commenter pour les journalistes, écrit le Washington Post. La compagnie en question, Vascular Genetics, de Durham (Caroline du Nord) a été fondée par Jeffrey Isner, le chercheur qui menait ces quatre expériences : faire croître de nouveaux vaisseaux sanguins chez des patients souffrant de maladies cardiaques. Il est reproché au Dr Isner de ne pas avoir rapporté dans les délais les décès de deux " cobayes " volontaires. Que ces décès soient liés ou non à la thérapie expérimentale importe peu : le médecin a l'obligation de faire un rapport complet au NIH (National Institutes of Health), l'organisme subventionnaire américain en santé. Le domaine de la thérapie génique semble donc moins capable que jamais de s'extirper de la controverse dans laquelle il est plongé depuis septembre, depuis le décès de Jesse Gelsinger, 18 ans. C'est ce décès qui a déclenché tout un processus d'enquêtes, de révisions de dossiers... et d'examen attentif de la part des médias. Retour au sommaire des capsules
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