| Semaine du 8 mai 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les poissons et les plantes marines deviennent de moins en moins diversifiés aux Etats-Unis, avec l'introduction d'espèces "étrangères" pour faire plaisir aux pêcheurs. En fait, d'un État américain à l'autre, les populations de poissons deviennent de plus en plus "homogènes", ce qui n'est certainement pas une bonne chose. La biodiversité est menacée. Selon une étude statistique que publie Science, lorsqu'on se met à comparer un État américain avec un autre, on se rend compte qu'en moyenne, deux États ont 15 espèces de poissons en commun de plus qu'au moment de l'arrivée des colons européens, il y a 400 ans. Les espèces "étrangères" ont souvent pour caractéristique malheureuse de supplanter les espèces "indigènes". L'expression "espèces étrangère" peut signifier ici, par exemple, qu'un poisson qui ne vivait que dans une rivière américaine (souvent, dans l'Est du pays) a été introduit volontairement dans une autre rivière (souvent, dans l'Ouest du pays), pour le bénéfice de la pêche sportive ou pour l'alimentation. Plus les espèces "fortes" supplantent les espèces "faibles", moins il y a de diversité -ce que les scientifiques appellent la biodiversité. "L'homogénéité est en accélération, et ceci constitue un aspect sous-évalué des changements environnementaux planétaires", écrit Frank J. Rahel, du département de zoologie et de physiologie de l'Université du Wyoming. La prise de conscience de ce problème a commencé il y a plusieurs années et, en conséquence, le gouvernement n'autorise désormais plus de tels transferts de poissons. Mais les effets continuent de se faire sentir -et des introductions illégales d'espèces "étrangères" continuent de se faire, généralement pour le bénéfice de la pêche sportive. Retour au sommaire des capsules
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