| Semaine du 10 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - L'éthique a largement occupé les premiers jours de la conférence mondiale sur le génome humain, qui se déroule à Vancouver depuis le 10 avril. Ce en quoi personne n'a été surpris. Les quelque 600 participants sont arrivés sur la côte Ouest canadienne en plein milieu de la controverse déclenchée par l'annonce de la firme Celera Genomics -annonce qui, depuis, a été démentie par un grand nombre d'experts. C'est que tout le monde n'a pas la même définition de ce que signifie "avoir achevé le décodage du génome humain". Celera Genomics n'a rien achevé du tout (voir notre manchette). Mais son annonce de la semaine dernière lui a valu une hausse spectaculaire de ses actions... et elle se retrouvera à nouveau à la Une des journaux dans deux mois, puisqu'elle pourra annoncer à ce moment avoir fait un pas de plus vers "l'achèvement" du décodage. Mais l'éthique, c'est aussi l'établissement
de normes pour le partage des données concernant une communauté
: qu'il s'agisse de l'Islande ou du Labrador, des communautés
relativement isolées par l'Histoire constituent des mines
d'or pour les généticiens... et les populations
concernées aimeraient bien toucher leur part de cette
mine d'or. Cette part, propose le code d'éthique en préparation,
pourrait prendre la forme d'une campagne de vaccination si le
pays concerné en a besoin, ou de médicaments gratuits,
s'il se trouve par exemple qu'un gène malade, particulièrement
présent dans une communauté, a contribué
à la création d'un médicament. Retour au sommaire des capsules
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