Semaine du 12 juin 2000

En manchette cette semaine:
Ont-ils vraiment voyagé plus vite que la lumière?


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La vie sous la glace, suite

(ASP) - L'an dernier, une étude sur Europe, cette lune glacée de Jupiter, jetait une douche d'eau froide -sans jeu de mots- sur ceux qui espèrent y trouver de la vie. On y disait, en gros, que s'il existait effectivement un océan caché sous cette croûte de glace, les sources d'énergie seraient trop limitées pour permettre l'éclosion d'une vie dépassant le stade du micro-organisme.

Voilà qu'une autre équipe de scientifiques propose un autre modèle. Tout aussi théorique que le premier, bien sûr, puisque personne n'est encore allé voir sur la lune Europe -et encore moins SOUS Europe. Mais plus encourageant. Cette dernière théorie est l'oeuvre d'Eric Gaidos, du Jet Propulsion Laboratory de Californie (associé à la Nasa), et de Francis Nimmo, de l'Université de Cambridge, en Grande-Bretagne. En vertu de leur modèle, des formes de vie plus avancées, capables de capter l'énergie du Soleil, pourraient exister sur Europe.

Explication. On sait que Jupiter agit sur sa lune comme un gigantesque aimant. En créant un "effet de marées", Europe est tour à tour "poussée" et "tirée", ce qui, en plus de créer une activité volcanique sous-marine -donc, de la chaleur, donc de la vie- pourrait faire régulièrement craquer la glace. Or, ces craquements, plissements et frictions continuels de la glace, créent de la chaleur, "assez pour hausser la température au niveau où la glace fond", spécule Eric Gaidos dans la dernière édition de Nature. Par conséquent, de la vie pourrait survivre, non pas au fond de l'océan, mais tout près de la surface, là où elle aurait une source d'énergie faiblarde, mais inépuisable : le Soleil.

En biologie, on appelle ça la photosynthèse. De telles "poches" de chaleur ne pourraient subsister que quelques dizaines d'années, ajoutent les chercheur. Mais les "marées" causées par Jupiter ne cessent jamais, et une autre "poche" apparaîtrait très vite à proximité, permettant aux plus chanceuses des formes de vie, ou aux plus audacieuses, d'émigrer.

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