| Semaine du 12 juillet 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules De quoi parlera la science de demain? (ASP) - Six jours de travail, 1800 scientifiques et décideurs politiques, et ils sont repartis du Congrès mondial des sciences de Budapest avec deux documents qui offrent le parcours idéal de ce que devrait être la science au XXIe siècle... mais avec fort peu de détails. Et ce, écrit Science, "en dépit des débats parfois émotifs": ont été mises sur la table, par exemple, des propositions telles que la création d'une sorte de serment d'Hippocrate du scientifique, qui viserait à distribuer davantage d'aide à la recherche dans les pays en voie de développement; à amener les femmes à jouer un plus grand rôle dans la recherche; et à mousser la nécessité d'un accès universel à Internet pour les scientifiques. En dépit de ces belles paroles toutefois, les participants n'ont réussi à accoucher que d'un document où la vertu est à l'honneur, mais très peu spécifique sur les moyens à prendre. Un appel est lancé aux gouvernements du monde pour "soutenir adéquatement la science". Et il semble que même ce maigre consensus ait été difficile à atteindre... Ce Congrès mondial des sciences était un événement en soi: c'était la première rencontre du genre depuis 20 ans, et ses organisateurs défendent leur double document final comme un véritable plan de travail qui assurerait à chaque nation "une chance de construire sa science" au cours des prochaines décennies, "un nouveau contrat social" entre la science et la société. Rest à voir ce que la "société" en dira... Retour au sommaire des capsules
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