| Semaine du 16 août 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules La super-batterie (ASP) - Le "super-fer" vient à la rescousse des batteries, titre Science dans un résumé d'une étude qu'elle publie cette semaine. Une équipe israélienne y dévoile les performances d'un tout nouveau type de batterie, rechargeable, et qui dure plus longtemps. La clef réside dans la cathode, cet élément de base de toute bonne pile électrique depuis 140 ans qui, au lieu d'être composée d'un alliage de carbone et de dioxyde de manganèse, est faite, dans ce cas-ci, de molécules de fer, ou plutôt de "super-fer": un atome de fer auquel il manque six électrons. Le résultat de cette absence, c'est que ce fer peut, justement, absorber davantage d'électrons. Or, vous l'ignorez peut-être, mais ce sont les électrons, ou plus exactement leur passage, via un circuit électrique, de l'anode à la cathode, qui sont à la base même du fonctionnement d'une batterie. A leur arrivée dans la cathode de la batterie "normale", ces électrons sont accueillis par le dioxyde de manganèse, dont deux molécules se joignent, absorbant deux électrons au passage. Le super-fer, lui, en absorbe trois; c'est ce plus grand "appétit" qui se tranpose en une capacité "d'entreposage" accrue -grâce à laquelle en laboratoire, certaines des batteries de super-fer ont atteint une durée de vie de 47% supérieure à celle des batteries traditionnelles. Qui plus est, en absorbant ces trois électrons, le fer se transforme en quelque chose de très commun -la rouille- ce qui est de loin préférable au manganèse qui constitue l'actuel résidus des batteries. Reste à produire le tout en série. L'Institut de technologie à Haïfa affirme que ces batteries ne devraient pas être trop difficiles à produire, le matériau nécessaire étant plus facile à trouver et moins cher. Surveillez les catalogues, dans deux ou trois ans... Retour au sommaire des capsules
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