Semaine du 19 avril 1999

En manchette cette semaine:
Les trois planètes d'Andromède


Archives des capsules


LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science

Notre nouvelle section:

Capsules québécoises


Qui sommes-nous?


Retour à la page d'accueil


Publicité


La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse

Autres capsules cette semaine

Star Wars: pas celui-là, l'autre

(ASP) - Le rêve de l'ex-président Ronald Reagan refait surface. L'été prochain, l'armée de l'air américaine lancera deux projectiles qui, si tout va bien, entreront en collision à 100 kilomètres d'altitude, au-dessus du Pacifique, s'annihilant l'un l'autre. Mais que l'expérience réussisse ou non, elle pourrait marquer le second début d'un programme visant à doter les Etats-Unis d'un parapluie anti-missiles (cet article nécessite une inscription gratuite): exactement ce qui était décrit il y a 15 ans dans "l'Initiative de défense stratégique", mieux connue sous le nom de "Star Wars". Et cette fois, la technologie rend sa réalisation plus plausible -quoique son objectif ultime, lui, ne soit pas plus vraisemblable qu'il y a 15 ans.

Car c'est une chose que de posséder une batterie de missiles spécialement conçus pour être lancés à la rencontre des missiles ennemis: l'informatique a fait des pas de géants depuis 15 ans, qui rendent possible un tel système, à plus ou moins long terme. Le problème, c'est qu'il y a toute la différence du monde entre intercepter un missile, ce qu'on tentera de faire cet été, et en intercepter des milliers: jamais un parapluie ne sera efficace à 100%, insiste Stephen Schwartz, éditeur du Bulletin of the Atomic Scientists. Pire encore, le développement d'un tel système pourrait rendre la planète encore moins sécuritaire, les nations "hostiles" pouvant craindre que les Etats-Unis ne se sentent désormais autorisés à lancer la première attaque. Et ne développent en conséquence une parade. Bref, une jolie course aux armements...


Tango spatial franco-russe

(ASP) - Six heures: c'est le temps qu'a passé dans l'espace le Français Jean-Pierre Heignere -un record national- en compagnie du Russe Viktor Afanassiev, dans le cadre d'une mission de réparations de la station Mir, qui pourrait bien être la dernière de l'histoire de cette station. Des ennuis techniques ont empêché les deux hommes de compléter toutes les tâches prévues à l'horaire, ce qui n'a pas empêché le Français, à sa première "marche" du genre, de s'extasier sur le panorama grandiose.


De la concurrence pour le bras canadien

(ASP) - Un bras robotique installé sur le satellite japonais ETS-VII vient d'être testé avec succès par les ingénieurs de l'Agence spatiale européenne (ESA), présents au Centre de l'Agence spatiale japonaise (NASDA) à Tsukuba. Le succès de ces expériences "constitue une étape importante dans la réalisation de plusieurs systèmes de robotique spatiale de l'ESA", qui seront installés à bord de la station spatiale internationale, souligne l'ESA.

Dernier né d'une série de satellites expérimentaux de la NASDA, dans l'espace depuis novembre 1997, ETS-VII sert à expérimenter de nouvelles opérations en orbite, ainsi que de nouvelles technologies robotiques. Il s'agit en fait d'un système de deux satellites, dont le premier joue le rôle de "chasseur" et le second, plus petit, celui de "cible". Le "chasseur" est notamment équipé d'un bras de deux mètres de long.


Le beau-frère de Néandertal

(ASP) - L'homme de Néandertal est-il un cousin dégénéré qui s'est éteint il y a 40 000 ans, ou s'est-il mêlé aux futurs Homo Sapiens pour engendrer une descendance hybride dont nous ferions partie? Entre les deux hypothèses, le coeur des anthropologues balance. Le squelette d'un enfant de 25 000 ans découvert au Portugal vient de donner du poids à l'hypothèse "hybride": les experts qui l'ont examiné sont convaincus d'avoir là une preuve comme quoi Homo Sapiens et Néandertaliens ne se sont pas contentés de coexister dans cette région d'Europe, pendant des milliers d'années: ils ont vécu ensemble et ont eu des enfants. Pour Chris Stringer, un "Néandertaliste" du Musée d'histoire naturelle de Londres, la découverte, sans pouvoir être étiquetée aussi rapidement comme "preuve", n'en constitue pas moins une "contribution majeure" au débat sur le destin de nos cousins.

Autres capsules cette semaine

Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!

 

 

En manchettes sur le Net

La Science d'ici et d'ailleurs

Le Kiosque

Science pour tous

Hebdo-Science

Meilleurs sites en science

Bric-ˆ-Brac

CyberExpress

C'est quoi l'ASP

Hommages ˆ...

La Qute des origines

Le Monde selon Goldstyn

Questionnaire