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pour la semaine du 20 juillet


Oubliez El Nino, pensez global

(ASP) - Vingt années de réchauffement des océans causent un déclin alarmant des populations de poissons, d'oiseaux etde mammifères le long de la côte Ouest des Etats-Unis, affirme une étude récemment parue dans Science. Des conclusions qui laissent croire à une tendance lourde, très lourde, à côté de laquelle El Nino ne serait qu'une petite brise inoffensive.

L'étude s'appuie sur une analyse des températures prises quotidiennement le long de la côte du Pacifique depuis 1916. Le réchauffement est très net, souligne l'océanographe John A. McGowan. Et ça s'étend du Mexique jusqu'à l'Alaska. Depuis 1977, la température moyenne est de deux degrés plus élevée. Conséquence: une réduction de pas moins de 70% des populations de zooplancton, animal minuscule, mais partie essentielle de la chaîne alimentaire; et un déplacement vers le Nord de poissons d'eaux chaudes et autres mammifères marins, comme le dauphin. "Si la tendance se maintient...".


On a décodé la syphilis

(ASP) - Dans la lignée des travaux monumentaux auxquels nous ont habitués les généticiens: on vient de compléter le décodage du génome d'une bactérie célèbre, celle de la syphilis. Un total de 1,1 million de paires de base d'ADN. Le pas est d'autant plus important qu'en dépit de ses siècles d'activités, la bactérie confond encore et toujours les savants. La maladie "imite" souvent les symptômes d'autres maladies, ce qui entraîne souvent les médecins sur de fausses pistes. Par ailleurs, le micro-organisme ne peut survivre à l'extérieur du corps humain, et il n'a jamais été possible d'en développer une souche en laboratoire, ce qui ne facilite pas vraiment son étude...

 

A 77 ans, John Glenn est-il une bonne publicité?

(ASP) - La décision de la Nasa, annoncée en janvier, d'envoyer à bord de la navette spatiale un astronaute de 77 ans, ne plaît pas à tout le monde. Certains -de mauvaises langues, évidemment- accusent même l'agence spatiale américaine d'avoir là pour seul et unique but d'accomplir un coup de marketing.

"Il n'y aura aucune utilité stastistique" à la présence de John Glenn dans l'espace, mais ce n'est pas ce qui a été déclaré, déplore Rock Tomlinson, président de la Space Frontier Foundation, un groupe de pression voué à la défense de l'aventure spatiale. L'utilisation de l'espace pour étudier le vieillissement est en soi une bonne idée, poursuit-il, mais des tas de candidats plus crédibles que Glenn -premier Américain dans l'espace, en 1962, politicien depuis- auraient pu être sur les rangs. Par exemple, John Young et Story Musgrave, tous deux dans la soixantaine, et toujours dans le corps des astronautes.

Alex Roland, ancien historien de la Nasa, se fait encore plus sévère: lorsqu'il a appris la nouvelle, en janvier, il a cru qu'il s'agissait d'une blague... et depuis, rien ne l'a conduit à changer d'idée.

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