| Semaine du 20 décembre 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules Autres échecs spatiaux (ASP) - La NASA n'est pas la seule à avoir des problèmes. Le nouveau lanceur spatial brésilien VLS-1 a dû être détruit en vol peu après son lancement. Il s'agissait du deuxième échec brésilien en autant d'années. Les ingénieurs de l'Institut national de recherches spatiales brésilien (INPE) ont décidé de le faire exploser environ trois minutes après un lancement pourtant réussi, après avoir constaté des problèmes techniques. Le VLS-1, conçu entièrement au Brésil au coût de 3,5 millions $ US, devait mettre en orbite un satellitte SACI-2 de télécommunications, dont la technologie est elle aussi entièrement brésilienne. L'INPE a précisé prévoir un nouveau lancement en 2001. L'échec du lanceur brésilien pèsera d'autant plus lourd sur les ambitions brésiliennes qu'il est survenu au lendemain du succès du nouveau lanceur européen Ariane-5, cap1312999.html, qui a mis en orbite un télescope à rayons X de l'Agence spatiale européenne. Ariane-5 est le plus gros lanceur commercial du monde, et le groupe Arianespace détient plus de la moitié du marché des lancements commerciaux. Derrière Arianespace, on trouve le constructeur américain Lockheed-Martin associé aux Russes au sein d'International Launch Services (ILS), avec 20 à 25% du marché. Ils exploitent les fusées Atlas depuis les Etats-Unis, et les Proton russes, lancées depuis Baïkonour (Kazakhstan). En troisième position vient un autre Américain, Boeing-McDonnell-Douglas, avec la famille des fusées Delta, avec près de 10% du marché. Enfin, les Chinois, avec la fusée Longue Marche, tentent une percée avec des lancements à des prix défiant toute concurrence. Retour au sommaire des capsules
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