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des capsules
Un numéro spécial qui sent bon
(ASP) - Saviez-vous que la perception des odeurs est l'une des principales
fenêtres que possède le cerveau pour analyser le monde? Nous
sommes pourtant bien plus habiles à décoder ce que nos yeux
voient ou ce que nos oreilles entendent, et pourtant, notre odorat reçoit
beaucoup plus de signaux que nous ne le soupçonnons. Souvent, le
résultat se traduit en émotions, sans que nous ayons vraiment
conscience que celles-ci viennent d'une odeur.
C'est sans doute la raison pour laquelle les scientifiques ont longtemps
relégué ce "cinquième sens" dans les limbes
réservées aux poètes et aux artistes. Mais les progrès
fulgurants de la neurologie, chez nous comme chez les animaux, ont donné
un nouveau sens à ce sens.
Pas moins d'une demi-douzaine d'articles lui sont consacrés dans la
dernière édition de la revue Science. Le premier
contact entre une molécule odorante et un récepteur situé
quelque part dans notre nez; l'encodage de cette information et
son transport jusqu'à notre cerveau, où elle peut éveiller
un souvenir... Saviez-vous qu'il y a jusqu'à un millier de types
de récepteurs différents dans le seul nez de la souris?
Mais mieux encore, saviez-vous que les insectes ont eux aussi du nez?
Et les crustacés? Et les saumons? Eh oui, même les saumons:
c'est
ainsi qu'ils retrouvent leur chemin, chaque année. En fait, c'est
carrément de la qualité de leur odorat que dépend leur
capacité à retourner à leur lieu de naissance pour
se reproduire, et ainsi assurer la survie de leur espèce. Sans odorat,
plus de saumons.
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