| Semaine du 26 juillet 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules La ruée vers Eros (ASP) - En décembre dernier, une sonde spatiale appelée NEAR passait à proximité de l'astéroïde Eros et en renvoyait une multitude de données. Plusieurs d'entre elles font l'objet de deux articles étoffés dans la dernière édition de Science: masse de cet astre, dimensions (33 km par 13 km par 13 km) vitesse de rotation, forme (à peu près celle d'une banane). Mais pendant que les scientifiques se passionnent pour ces données savantes, les profanes sursautent: parmi les minéraux entrant dans la composition de cet astre figure... de l'or. Et pas qu'un peu: si sa composition correspond le moindrement à celle des météorites qui nous tombent dessus -on présume qu'Eros et eux appartiennent à la même famille- alors 3% de sa masse est composée d'or. Ce qui, pour un astre de 33 km X 13 X 13, commence à faire beaucoup. Ajoutez à cela quantité de platine et d'aluminium, et vous avez un bloc qui vaut cher au marché cosmique. Et sans doute n'est-il pas seul de sa bande. Après tout, sur des dizaines de milliers d'astéroïdes recensés, Eros n'est que le troisième qu'un vaisseau spatial a pu observer d'assez près pour déterminer sa masse et son volume. Sauf qu'Eros fait partie de ces astéroïdes qui ne tournent pas entre Mars et Jupiter, mais qui suivent un parcours excentrique les amenant à l'occasion à proximité de la Terre. Par conséquent, il serait plus facile d'accès pour des Terriens audacieux. Faut-il prévoir une ruée vers l'or au XXIe siècle? Retour au sommaire des capsules
|
