Autres capsules cette
semaine
Une goutte d'eau dans l'espace
(ASP) - Les dernières mesures de la surface glacée d'Europe, cette mystérieuse lune
de Jupiter, révèlent la présence de peroxyde d'hydrogène
-appelée aussi de l'eau oxygénée. Un indice de plus
de la présence d'eau en abondance sous la glace?
C'est ce que veulent croire bien des gens, mais c'est vraiment du bout
des lèvres que les auteurs de l'article
de Science (nécessite une inscription gratuite)
avancent cette hypothèse. La présence de minéraux
hydratés pourrait révéler la présence de sel
évaporé, lui-même provenant de ce mythique océan,
mais pour l'instant, le profane n'a à se mettre sous la dent qu'une
longue et complexe énumération de composés chimiques
qui laissent bien des pans obscurs...
Encore un siècle de trous
(ASP) - Le retour de l'ozone à des valeurs "normales"
n'est pas pour tout de suite: dans le meilleur des cas, ce n'est pas avant
la fin du XXIe siècle que la couche située au-dessus du Pôle
Nord sera revenue au niveau qu'elle avait avant le début de l'ère
industrielle. C'est ce qu'indiquent les mesures de l'hiver 1994-95: la réduction
des niveaux d'azote dû à l'action humaine n'en était
alors qu'à ses premiers pas et cette réduction ne pourra aller
qu'en s'accentuant dans les années à venir -peu importent
les mesures de protection de l'environnement prises au cours des années
90.
Le mea culpa du MIT
(ASP) - Eh bien oui, même le MIT a été atteint: le
virus du sexisme s'est glissé jusque dans les vénérables
murs du Massachussetts Institute of Technology. Personne ne s'en étonnerait
s'il s'agissait de l'histoire ancienne, mais le fait que ça se soit
produit au moins jusqu'en 1994 en fait rugir quelques-un(e)s. Dans un rapport
déposé sur son site Web, l'Ecole de science du MIT reconnaît
avoir fourni un meilleur climat de travail aux hommes qu'aux femmes.
Ces dernières gagnaient moins d'argent, avaient moins d'espace pour
leur bureau, et accédaient moins souvent aux postes de responsabilité.
Les dirigeants de l'Ecole affirment avoir agi pour rectifier ces inégalités,
et les dirigeants du MIT ont assuré que "l'expérience"
acquise servirait à la grandeur du campus.
Le test de 500 millions$
(ASP) - Les responsables de la plate-forme de lancement placée
en plein Pacifique ont
poussé un soupir de soulagement: ce sont 500 millions$ qui ne
se sont pas envolés en fumée lorsqu'une fusée a mis
en orbite samedi un faux satellite.
Le satellite expédié à partir de la plate-forme
Sea Launch était en effet un faux, un
simple engin uniquement programmé pour envoyer un bip-bip à
la Terre. Mais pour une rare fois dans un lancement, la vedette n'était
pas le satellite, mais cette plate-forme, ancienne plate-forme de forage
grâce à laquelle ses créateurs espèrent pouvoir
rafler une partie du lucratif marché du lancement de satellites.
Sea Launch Co. est propriété conjointe de l'Américain
Boeing et de firmes russe, ukrainienne et norvégienne. Si tout va
bien, son premier "vrai" lancement pourrait avoir lieu en août
ou septembre.
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