| Semaine du 29 mai 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Pendant que le Canada tout entier est sous le choc de cinq décès survenus en Ontario, dans une communauté rurale de 5000 habitants, des suites de la contamination de l'eau par la bactérie E. coli, une étude publiée en Grande-Bretagne analyse deux facteurs qui déterminent la survivance de cette bactérie dans l'eau potable. Deux facteurs sans liens entre eux, mais qui ont rarement été analysés de concert: la température de l'eau, et le matériau utilisé pour les tuyaux. La bactérie E. coli est bien connue pour la "maladie du hamburger", parce qu'elle est à l'origine de plusieurs cas d'empoisonnement alimentaire causés par de la viande hachée laissée trop longtemps sur le comptoir. Mais on la trouve aussi dans l'eau, où elle peut par exemple, comme dans le cas de ce village ontarien, avoir voyagé jusque-là par l'intermédiaire du bétail. L'une des conclusions de l'étude britannique, est que les tuyaux de cuivre ont (de préférence à l'acier et au plastique), dans certaines circonstances, davantage de chances de tuer la bactérie. Parmi ces circonstances, on trouve, en tête de liste, la température de l'eau : cela n'étonnera personne, plus elle est élevée, plus la concentration de bactéries diminue. L'étude a été financée, il faut le souligner, par l'Association internationale des producteurs de cuivre, ce qui explique qu'elle soit passée si discrètement dans l'actualité -l'intérêt des producteurs est évident- après sa présentation, la semaine dernière, devant le 100e Congrès de l'Association américaine de microbiologie. Elle a été dirigée par Bill Keevil, du Centre de recherche appliquée en microbiologie, en Grande-Bretagne. Retour au sommaire des capsules
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