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Le 20 avril 2004



 

Nouveau modèle de détection des nouveaux pesticides

PRAGUE (ASP) - Le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec, une nouvelle agence autonome créée par le ministère de l’Environnement (MENV), tente de vendre à l’étranger une méthode de détection des résidus toxiques des pesticides de nouvelle génération.

La méthode a été décrite à Prague, dans le cadre du 14e Symposium européen de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry, en cours jusqu'au 22 avril.

Les pesticides de nouvelle génération sont des produits chimiques (glyphosate, flumetsulam, imazethapyr, rimsulfuron et nicosulfuron) utilisés principalement dans les cultures de maïs et de soya du Québec. Ils sont appréciés des producteurs agricoles qui peuvent en étendre moins dans leurs champs, avec la même efficacité.

Toutefois, peu d’études permettent de connaître les effets toxiques de ces nouveaux pesticides sur les autres plantes et sur les eaux de surface et souterraine. Les résidus dans l’eau demeurent en effet indécelables avec les modèles actuellement utilisés pour mesurer les niveaux de contamination. Au point où certains manufacturiers pharmaco-chimiques en profitent pour les qualifier d'inoffensifs pour l'environnement.

C'est donc cette lacune que vise à combler la méthode proposée par Québec, qui utilise la spectrométrie de masse à haute résolution. "La méthode analytique que nous avons développée a permis de déceler des concentrations élevées de résidus de chacun de ces produits dans les quatre rivières que nous avons échantillonnées en Montérégie en 2002 et en 2003", a expliqué François Houde, un chimiste du Ministère de l’Environnement, dans le cadre du congrès de Prague. On parle par exemple de 0,41 microgramme par litre dans le cas du flumetsulam et de 0,51 pour le nicosulfuron. Aucune étude n'a été réalisée sur les effets cumulatifs de ces quatre pesticides.

Le Centre d’expertise en analyse environnementale espère profiter de sa présence là-bas pour trouver des acheteurs de sa méthode analytique. "  Il existe peu de nouveaux modèles qui permettent de conserver la capacité d’évaluer la qualité de l’eau potable dans le contexte de l’évolution de la science en agriculture ", a précisé M. Houde.

Denise Proulx

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