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Le 20 avril 2004



 

Congrès de la Société américaine d'archéologie
Les archéologues à la conquête de l'espace

(ASP) - Devrait-on laisser le télescope spatial Hubble devenir un déchet spatial? Le site où l’homme a marché pour la première fois sur la Lune devrait-il être préservé pour les générations futures? Des archéologues se portent à la défense des reliques de l’espace.

Vanguard I, par exemple, est le plus vieux satellite conçu par l’homme encore en orbite. " Ces machines ont encapsulé ce que l’on connaissait de l’exploration spatiale, affirme Robert Barclay de l’Institut canadien de conservation. Elles représentent le triomphe des mathématiques et des sciences sur les lois naturelles. Lorsque plus tard, on étudiera notre époque, ces machines seront de véritables mines d’information au même titre que les anciens navires que l’on ramène à la surface."

Il déplore notamment que les navettes soient conçues pour être délaissées après leur utilisation. " Ce qu’il nous reste après? Seulement des prototypes. J’ai eu le cœur brisé lorsque la station Mir s’est échouée dans l’océan Pacifique en 2001."

Beth O’Leary et ses collègues de l’Université du Nouveau-Mexique, sont de ceux qui mènent une croisade pour la préservation du site de la mer de la Tranquillité, sur la Lune. Elle craint que les missions à venir et les projets de tourisme lunaire ne viennent menacer " cette ressource culturelle, cet héritage culturel mondial ". Elle prépare d'ailleurs une carte des 106 objets laissés par les hommes sur notre satellite (http://spacegrant.nmsu.edu/lunarlegacies/).

Selon ces archéologues ou "exo-archéologues", les sites et objets que l’on dissémine dans l'espace, entre autres sur Mars, serviront aux générations futures qui voudront mieux comprendre ce qu'étaient les connaissances scientifiques actuelles, mais aussi la guerre froide ou la prédominance des hommes sur les femmes de l’époque. " Nous avons perdu la plupart des sites historiques les plus précieux sur Terre, clame Beth O’Leary, il ne faut pas perdre nos premiers pas dans l’espace et sur les autres planètes. Nous le regretterons plus tard. "

Bien entendu, la question est complexe, puisque les musées sont déjà sous-financés et les collections n’ont elles-mêmes pas assurance d’y demeurer indéfiniment, faute de place...

Binh An Vu Van

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