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Le 28 octobre 2004



Rentabiliser les éoliennes par leurs alternateurs

GASPÉ (ASP) - Pour que le marché des éoliennes devienne un jour rentable, il faudra peut-être regarder non pas du côté des gigantesques pales, mais du côté d'une pièce méconnue, l'alternateur.

Le fonctionnement d'une éolienne est relativement simple. Le vent fait tourner les trois pales, qui constituent le rotor. Celui-ci fait tourner l'alternateur, qui transforme l'énergie en électricité. Idéalement, un alternateur devrait fonctionner de pair avec un convertisseur dont le rôle consiste à transformer l'électricité variable produite par l'alternateur en une électricité constante, similaire à celle fournie par Hydro-Québec.

L'alternateur et le convertisseur sont installés dans un boîtier, nommé la nacelle, placé juste derrière le rotor, tout en haut de la tour de l'éolienne. Dans le cas d'une petite éolienne, l'énergie produite est souvent emmagasinée dans des batteries –fort utiles, puisque le vent n'est pas toujours au rendez-vous.

Une firme de Gaspé, Éocycle Technologies, se spécialise dans la fabrication d'alternateurs pour petites éoliennes depuis trois ans. Par "petites éoliennes", on parle ici d'éoliennes d'une puissance de 5 kW. Avec cette puissance, on peut assurer une bonne partie des besoins en électricité d'une résidence qui n'est pas chauffée à l'électricité.

La compagnie voit grand: " Notre objectif est de développer des alternateurs pour être utilisés dans les grandes éoliennes qui ont aujourd'hui une puissance de l'ordre de 2 MW ( 2000 kW) ", défend Éric Dusablon, directeur de la recherche et du développement. C'est ce gabarit d'éolienne qui sera installé bientôt dans la péninsule gaspésienne dans le cadre de l'appel d'offres lancé par Hydro-Québec l'an dernier.

En fait, l'originalité de l'alternateur créé par Éocycle Technologies réside dans l'absence de boîte d'engrenages. Celle-ci, parce qu'elle comporte de nombreuses pièces mobiles qui tournent dans l'huile et doivent de ce fait subir un entretien régulier, est souvent la source des bris qui nécessitent l'arrêt de l'éolienne.

Les pales d'une éolienne tournent à des vitesses allant de 20 à 250 rotations par minute (RPM), selon la puissance. Puisque les alternateurs conventionnels doivent tourner à une vitesse beaucoup plus élevée pour produire de l'électricité, l'usage d'une boîte d'engrenages pour adapter la vitesse des pales à celle de l'alternateur est requis. Éocycle utilise plutôt de puissants aimants qui permettent d'obtenir, dans des dimensions réduites, un alternateur qui peut fournir, assure-t-on, autant de puissance à faible vitesse.

Si ce type de détour permettait de réduire la facture, le coût de revient de l'énergie éolienne deviendrait de plus en plus compétitif.

Marielle Thibault

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