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Le 27 octobre 2005



Pour une poignée de degrés

(Agence Science-Presse) - Un degré Celsius de plus, qu'est-ce que ça change? Au jour le jour, pas grand-chose. Mais sur 20 ans, ça peut signifier une augmentation de 10% des normales saisonnières. Et si le système climatique se réchauffe, il entraîne avec lui d'autres changements.

Le Centre des sciences de Montréal présentait mardi soir sa deuxième de six conférences Un degré de plus, ça change quoi ? dont l'objectif est de donner au public des outils pour mieux comprendre les phénomènes climatiques, notamment à l'approche d'une méga-conférence internationale qui aura lieu à Montréal à la fin-novembre. Devant une trentaine de personnes, Gérald Vigeant., chef de la Division des sciences atmosphériques et enjeux environnementaux à Environnement Canada, est venu poser la question: " Impacts, est-il temps de sonner l’alarme ? "

De fait, a expliqué M. Vigeant, si un degré de plus, au niveau quotidien ou hebdomadaire, ne change pas grand-chose, déjà, au niveau saisonnier, cela signifie qu’il fait en moyenne 1 degré de plus que la normale. Mais à plus long terme, on estime que l'augmentation au cours du XXIe siècle se situera entre 1,4 et 5,8 degrés. Selon les statistiques, à chaque degré supplémentaire, c’est cinq fois plus de probabilité d’extrême climatique, donc de désastres naturels auxquels il faut se préparer. " Et pour chaque centimètre de plus du niveau de la mer, poursuit M. Vigeant, c’est un mètre de moins du littoral ".

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les conséquences de ces changements climatiques ne prendront pas place dans 10, 20 ou 30 ans mais ont déjà lieu, maintenant. Aux États- Unis, en cinq ans, il y a eu plus de perturbations climatiques graves que pendant les dix décennies précédentes. Les chiffres des assurances montrent que les pertes dues aux accidents climatiques ont été multipliées par 10 en 50 ans.

Les outils qui permettent de définir le climat futur ne fournissent pas des prédictions infaillibles. Mais même s’ils n'aboutissent pas tous aux mêmes chiffres, ces outils informatiques montrent tous la même tendance : la planète se réchauffe. C'est bel et bien aujourd'hui qu'il faut sonner l’alarme.

Carole Filippi

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