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Le 24 novembre 2004



Traquer le diabète

(ASP) - Il y a 700 000 diabétiques au Québec, dont 200 000 qui l'ignorent. Pour mieux les soigner et les dépister, l’Association canadienne de diabète a adopté des lignes directrices plus strictes en 2003, qui suscitent l'optimisme chez les soignants.

La Dr Céline Huot, endocrinologue à l’hôpital Ste-Justine et l'une des organisatrices du congrès de Diabète Québec, tenu à Québec les 19-20 novembre, adhère à ce resserrement des règles : " on considère qu’une intervention précoce, plus stricte, est nécessaire. "

Le diabète, septième maladie en importance dans le monde, cause une réduction de l’espérance de vie de 15 ans. On n’hésite plus à parler d’épidémie: le nombre de gens atteints triplera dans les 15 prochaines années. " Chaque diabétique est considéré comme une bombe à retardement ", selon le Dr Huot: jusqu’à 80% des diabétiques mourront d’une maladie cardiovasculaire.

C'est que pour un même taux de cholestérol dans le sang, les diabétiques développent plus de maladies cardiovasculaires. La Dr Huot les appelle même des " cardio-vasculo-diabétiques ". C’est ce qu’a présenté le Dr Émile Lévy lors de sa conférence appelée Les lipides de Damoclès. " Le processus d’arthérosclérose est commencé bien avant la déclaration du diabète ". Chez les personnes résistantes à l’insuline, des petits amas de graisses (chylomicrons) censés alimenter les cellules du corps, sont particulièrement petits et denses. Ils pénétrent donc les artères et causent l’arthérosclérose, une prédisposition majeure aux maladies du cœur. Par contre, il ajoute une note d’espoir : " chaque fois que vous empêchez l’accumulation d’un kilo, vous diminuez le risque de maladies cardiovasculaires de 1,5%. "

Dans les nouvelles lignes directrices, les critères pour le diagnostic sont abaissés. Entre autres, on regardera l’état du patient aussi bien avant qu’après la prise de sucre. L’âge du dépistage systématique baisse de 5 ans pour s’établir à 40 ans, ou plus tôt encore s’il y a des facteurs de risque. Et le suivi des diabétiques sera plus détaillé, avec l’ajout de certains tests, et plus fréquent. Des efforts payants, selon Dr Huot : " l’efficacité de la prévention du diabète a été prouvée par plusieurs études chez des gens qui ont des prédispositons. "

Plus de tests, plus de visites, plus de patients dépistés... Tous ces ajouts auront assurément des effets sur les patients, les professionnels de la santé et le système de santé. Cette maladie coûte déjà près de 2 milliards de dollars en frais directs et indirects au Québec seulement.

Mélanie Robitaille

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