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Production d’énergie renouvelable, préservation de la faune, sécurité alimentaire et développement durable: ce sont les thèmes qui occuperont les trois chaires de recherche du nouvel Institut nordique du Québec.

 

La création de cet Institut s’inscrit en droite ligne du Plan Nord du gouvernement du Québec. C’est dans le cadre d’un mémoire déposé par une soixantaine de chercheurs, réagissant à l’appel du gouvernement, que cette institution avait été pressentie.

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En avril 2015, Québec avait publié un document «Le Plan Nord à l’horizon 2035», qui détaillait les conditions de réussite du Plan Nord et annonçait donc la mise en place de l’Institut nordique du Québec pour que le «Québec soit à l’avant-garde dans la recherche et l’innovation concernant le territoire nordique».

Concrètement, l’Institut nordique du Québec est le fruit d’un partenariat de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), de l'Université McGill et de l'Université Laval. Soutenu par Québec, l’Institut est toujours en attente d’un financement majeur du gouvernement fédéral.

L’acquisition des connaissances scientifiques reste une inévitable voie d’accès au Nord car pour développer, investir, en un mot « conquérir » le Nord, il importe de connaître mieux cet immense territoire fragile… Cela va des perspectives offertes dans le Nord par la géothermie jusqu’aux maladies émergentes amenées par les changements climatiques, comme nous l’explique notre premier invité:

  • Louis Fortier , le nouvellement nommé directeur de la science et de l'innovation de l'Institut nordique du Québec. Le Pr Fortier est biologiste à l’Université Laval et directeur scientifique du Réseau ArcticNet, dont le travail sous sa forme actuelle doit s’arrêter en 2018.

 

Au Nord du Nord, il y a le cercle arctique…

Fondé à Ottawa en 1996, le Conseil de l’Arctique célèbre donc ses 20 ans. C’est un organisme de coopération et d’influence politique, qui réunit huit pays : le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Norvège, la Russie, la Suède, l’Islande et la Finlande ainsi que des groupes nordiques.

Tous unis pour une mission de gouvernance, en dépit des tensions qui séparent certains de ces pays. Le Conseil est aussi une occasion de faire de la science ensemble. Ainsi, a lieu ce 24 novembre à l'Université Carleton une conférence Canada-Russie sur la coopération scientifique.

Même le gouvernement québécois s’y intéresse: Philippe Couillard présentait le Plan Nord et la stratégie maritime lors de la conférence Arctic Circle, qui avait lieu le mois dernier en Islande.

Le développement qui s’annonce dans l’Arctique sera-t-il durable? Comment respecter les populations locales ? Quelles recherches y sont menées par des chercheurs québécois? Comment se passent les collaborations avec la Russie, dans un climat politique pas toujours serein?

Pour en parler, Isabelle Burgun discute avec

 

Écoutez l’émission en cliquant sur le lien ci-contre (à gauche) ou en vous abonnant sur iTunes.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h, sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal), sur ChOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre), CJMD (Lévis) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

 

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