COP23-manif

Le mois dernier, se tenait en Allemagne la 23e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques — la COP 23. Et ce, au même moment où de nouveaux constats décourageants étaient publiés. A-t-on l’impression d’avoir vu avancer les dossiers qui nous tiennent à coeur, lorsqu’on revient de cette grand-messe annuelle sur le climat ? Nous en discutons cette semaine avec nos deux invitées.

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Une récente étude de l’agence environnementale de l'ONU (PNUE) soulignait que nous n’en faisons pas assez pour maintenir la température sous la barre des deux degrés Celsius d'augmentation : les émissions de gaz à effet de serre liées à l'industrie et à la combustion d'énergies fossiles sont de nouveau à la hausse par rapport à l’an dernier.

On a eu aussi droit à 15 000 scientifiques de 184 pays, qui ont lancé en novembre un cri d’alarme sur l’état de la planète. L’impact des activités humaines, dénoncent-ils, va engendrer de grandes souffrances et même « mutiler la planète de manière irrémédiable ».

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Or, dans ce contexte, les conférences annuelles des Nations Unies sont souvent critiquées ou à tout le moins mal comprises : la lenteur du processus, la grande difficulté à faire s’entendre 194 pays sur un strict minimum... Pour en parler aujourd’hui sous une perspective différente, Isabelle Burgun reçoit deux Québécoises qui étaient à cet événement.

  • Catherine Houbart, détentrice d’un baccalauréat en écologie et d’une maîtrise en urbanisme et elle travaille au Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes. Avant la COP 23, elle a aussi participé à la Conférence jeunesse pour l’action climatique.
  • Céline Bouffard, candidate à la maîtrise en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Elle se spécialise dans les questions de gouvernance locale face aux enjeux de l’adaptation aux changements climatiques. C’était sa deuxième Conférence des Nations Unies sur le climat.

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En chronique : Jérémy Bouchez, rédacteur scientifique pour le blogue académique Hinnovic. C’est aussi un passionné de vulgarisation, et sa passion l’a conduit vers un projet de science éducative dans son quartier de Montréal : le système solaire à l’échelle  

 

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h, sur les cinq stations régionales de Radio VM . Elle est également rediffusée pendant la semaine. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission : Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre) et Radio-Fermont.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook .

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