Jusqu’au 7 septembre, la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois (CAAAQ) tient ses audiences publiques nationales. Plusieurs participants y présenteront leur mémoire afin que la Commission puisse émettre des recommandations sur les adaptations à faire dans ce domaine.

Vous me connaissez, j’ai regardé si les OGM étaient mentionnés. La plupart des mémoires qui en parle demande leur étiquetage obligatoire (ex. Regroupement québécois contre les OGM et l’Ordre des agronomes).

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De son côté, la Fédération des producteurs de cultures commerciales (FPCC) considère le sous-financement public de la recherche agricole pourrait avoir des effets sur le choix des consommateurs.

Selon la FPCC, « …si la tendance se maintient en recherche agricole, le public risque fort de voir le secteur privé adopter parfois des orientations qu’il n’agrée pas au premier chef. L’exemple des organismes génétiquement modifiés compte sûrement parmi les exemples les plus patents alors que les agriculteurs voient, d’année en année, l’offre des entreprises de semences de maïs, de canola et de soya qui diminue en ce qui a trait aux cultivars et aux hybrides non OGM. Alors que les producteurs se font parfois reprocher d’adopter trop rapidement les cultivars génétiquement modifiés, encore faut-il que le choix pour des cultivars non OGM soit maintenu. Or, celui-ci disparaît graduellement et fait que les agriculteurs se font indirectement imposer un système de production qui, par ricochet, impose aux consommateurs une certaine catégorie de produits alimentaires. »

En plus des mémoires, la Commission invite les citoyens à lui part de leurs commentaires. C’est une belle occasion de faire connaître votre opinion sur un sujet qui nous concerne tous !

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