Les microbes seront emprisonnés dans deux capsules scellées, à bord de la sonde russe Fobos-Grunt. Celle-ci se posera sur Phobos pour en recueillir des échantillons puis, après quelques mois, reviendra sur la Terre.
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Le but premier de la mission est donc d’analyser Phobos pour la première fois, mais les bactéries sont là pour une autre raison : vérifier si des bactéries peuvent survivre à un séjour de trois ans dans l’espace, exposées aux radiations et au froid extrême qui règnera à bord. Si elles survivent, les biologistes qui ont conçu cette expérience y verront un argument en faveur de la théorie du « transfert » de formes de vie d’une planète à l’autre qui aurait pu s’opérer, au fil des âges, à travers des météorites.
La faiblesse de cette expérience toutefois, c’est qu’une météorite « éjectée » de Mars — par exemple, après une collision cosmique — pourrait mettre des millions d’années avant de rallier la Terre... et non trois ans.
- Des détails sur la mission Phobos-Grunt ici .
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