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9 milliards de terriens. C’est le chiffre que l’ONU avançait dans son rapport sur l’état de la population en 2004. D’ici 40 ans, le nombre d’êtres humains devrait bondir de 3, 7 milliards… l’équivalent de la population totale de 1970! Des chiffres qui font tourner la tête…

C’est la vie, c’est la vie... Malgré un accès de plus en plus facile aux moyens de contraception et les efforts de promotion pour une meilleure planification familiale, le nombre d’êtres humains devrait continuer à augmenter exponentiellement encore quelques décennies, pour finalement se stabiliser et redescendre progressivement. Un haut taux de fertilité (2,1), au-delà du taux de remplacement, le déclin de la mortalité, la population d’adolescent la plus importante de l’histoire, contribuent à ce chiffre astronomique de 9 milliards. Seul « frein » à cette croissance : l’épidémie de SIDA, qui a déjoué les prévisions des démographes (en 1990 on entrevoyait entre 11 et 15 milliards d’humains d’ici 2100).

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Avec ma voiture, et mon chien... Mais est-ce que la planète surmenée peut supporter un tel nombre d’habitants? Meurtrie par les changements climatique, peut-elle nous fournir la nourriture, l’eau, les ressources naturelles nécessaires? Pays occidentaux et en développement devront faire face à des conditions de plus en plus précaires, alors que les premiers rechignent à revoir leur mode de vie, et que les seconds, Chine et Inde en tête, se développent rapidement. Les pays développés devront trouver de nouvelles formes d’énergies propres, alors que les pays pauvres feront face à des problèmes encore plus fondamentaux : se nourrir ; accéder à l’eau. Cette augmentation de tous les besoins peut-elle se faire sans une plus grande destruction de l’environnement?

À moins d’un virage à 180° extrêmement rapide, on peut penser que la planète ne soutiendra pas un tel nombre d’êtres humains… Pourrons-nous prospérer au-delà de la seule survie?

Catherine Couturier

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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