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L’écosystème tel qu’on le conçoit depuis le milieu du 20e siècle se définit comme l’ensemble des organismes vivants : animaux, organismes et bactéries. Ceux-ci dépendent du sol sur ou dans lequel ils évoluent or donc du sous-sol. Depuis près de 400 ans, au Québec, les terres fertiles apportent à chaque année du travail à de nombreux agriculteurs. Ceux-ci jouent un rôle précurseur dans l’économie du Québec et, au chapitre du développement durable, permettent une grande part d’autonomie à la population en diminuant les nécessités d’importation.

L’extraction des gaz de schiste nécessite l’utilisation de divers solvants chimiques et de considérables quantités d’eau. Aucune expérimentation légitime, c’est-à-dire par d’autres chercheurs que ceux embauchés par les compagnies minières, n’a toujours pu prouver la préservation des nappes phréatiques et des sous-sols. D’autre part, le shale d’Utica, principal sous-sol des basses terres du Saint-Laurent, en serait un possiblement capricieux. En effet, selon des prévisions géologiques, il se pourrait qu’après multiples fracturations (impossible de dire combien, bien sûr) les sols subissent un glissement. Littéralement, les autoroutes 20 et 40 pourraient être appelées à devenir des autocanaux ou eautoroutes, tel que vous en conviendrez. Les rives du Saint-Laurent pourraient avoir un penchant vers leur médiane. La loi sur les mines, concept directement tiré de l’exploitation des mines d’or du Far West au 19e siècle, instaure en 1880 le libre accès au sous-sol canadien. L’instauration du Free Mining, inchangé depuis, nous voit volés par en-dessous. En effet, les compagnies privées souhaitant exploiter les richesses minières n’ont qu’à déposer une réclamation au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) qui n’a choix que d’acquiescer en vertu de la loi. Le droit de propriété est ensuite réel. Selon les toutes premières lois constitutionnelles, nos propriétés ne nous ont jamais appartenues que par leurs surfaces. La réclame d’une industrie devant nécessairement être accordée lorsqu’elle est déposée donne pleine possession au demandeur qui est en plein droit d’exproprier qui que ce soit, même sans l’en informer. Dans l’histoire du Québec, le plus prisant exemple est celui de Malartic où une population entière fut déplacée sans avoir été consultée ; un gisement d’or dormait sous elle. Bien que la Loi sur les mines soit dépassée et qu’en plus le Québec doive continuer de s’y soumettre à perte, elle entre en conflit avec d’autres lois. La Loi sur le développement durable, la Loi sur les compétences municipales et la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme sont celles qui prouvent le plus l’antagonisme de la législation. L’accès libre, par le passé, put être rentable; il n’en est plus. Une telle dévastation du bien commun prouve à quel point la nécessité d’un moratoire se doit d’être imposée. Durant les dix dernières années, les compagnies minières ont, pour celles qui s’y sont soumises, redonnées au gouvernement approximativement 1,5% de la valeur totale de ce qu’elles ont extrait. Et c’est qu’il en a coûté environ le double à ce même gouvernement afin de permettre la continuité de l’exploitation… Appelons cela de… l’exploitation!

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Stéphanie

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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