L’agriculture est directement liée à la survie dans la majorité des pays en voie de développement. Le génie génétique a et aura un rôle dans la production alimentaire qui devra être à la fois durable et sans impact négatif pour l’environnement.
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Pour plusieurs pays d’Afrique, la modification génétique des aliments consisteraient dans l’amélioration des tubercules et des racines comme la pomme de terre, le manioc et la patate douce. La protection et la maîtrise envers certains parasites et maladies seront les principaux objectifs, en plus d’augmenter la production de ces aliments. Une grande partie des pays africains présentent un retard dans cette technologie transgénique. Par contre, le Sénégal, l’Égypte et l’Afrique du Sud ont accès à cette biotechnologie.
La situation de l’Amérique latine est plus avancée dans ce domaine. Le Chili, le Brésil et l’Argentine se sont lancés dans les biotechnologies à différents niveaux. L’image ci-joint démontre, en nombre d’hectares, la quantité d’OGM cultivés dans ces pays.
L’Inde quant à elle, fait partie des principaux pays producteurs de plants génétiquement modifiés. Ce pays continu d’investir dans la recherche et le développement des OGM, en plus d’être le premier à créer un secrétariat d’état aux biotechnologies en 1986. Des recherches sont actuellement en cours sur différents légumes, sur le riz, les tomates, le blé, etc. Présentement, la principale plante transgénique cultivée en Inde est le coton.
La recherche et la culture des OGM est croissante. Avant d’être alarmiste, il faut se questionner sur les bénéfices qu’apporteront ces plants transgéniques pour notre nutrition et celle du globe. Ces études apportent un souffle positif à l’agriculture durable pour notre nombre sans cesse croissant. Les aliments devront s’adapter à nos conditions semble-t-il. Les OGM seront sans doute synonymes de durabilité agricole.
Agna-Claudine Mercier-Angulo
Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.
