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Enfin, (8 mars 2011, plus de deux ans plus tard) le BAPE a pu être entendu et les puits actuels ne serviront plus qu’à, dans les prochaines années, la recherche scientifique … toutefois, pas de moratoire imposé de peur de perdre les investisseurs potentiels. Merci d’avoir néanmoins accepter de comprendre que le schiste ne se videra pas de lui-même. Qu’adviendra-t-il de la Loi sur les mines?, dossier à suivre; parlons pollution! La pollution atmosphérique est au centre d’un débat houleux qui prend de l’âge et qui pourrait avoir été en quelque sorte légiféré depuis un moment. Tel un prêt entre individus qui se solde par un acquittement ou un défraiement, selon la condition, lors du retour du bien emprunté, la production de pollution suggère une taxe, un coût à l’usager-producteur. Le Québec tout particulièrement mais l’Amérique entière également donne son sous-sol à des exploitants qui génèrent, durant l’exploitation, des gaz à effet de serre (GES). L’enjeu est de savoir si ces gaz se défraient. Malheureusement, on sent, outre l’odeur du gaz, l’effet de non-retour. L’argent ne pourrait, de toute façon, nous bâtir de seconde terre d’accueil; solution alternative : la contre-action…

Tel que démontré aux États-Unis et souligné dans un rapport choc en 2010, toutes les conséquences de l’exploitation des gaz de schiste ne sont encore dénombrées. Les effets tels que la dégradation de la santé d’habitants et d’animaux vivants autour des puits sont notoires. L’extraction entraîne des émissions de gaz tel le dioxyde de carbone (CO2) et l'oxydes d'azote (NOx). Le premier peut provoquer des migraines, des vertiges ou encore des troubles de la vision. Il peut aussi être responsable de l’apparition d’allergies ou d’une réduction de l’efficacité du système immunitaire. Or, pour le second, d’une simple irritation à une détérioration des fonctions pulmonaires en passant, possiblement, par le développement de maladies telles que le cancer, la diffusion des gaz à effet de serre contrarie l’être humain mais également tout l’écosystème. Des fuites (au Québec, constatées dans 11 des 31 sites et communément appelées émanations fugitives) ou pis, des explosions sont susceptibles de survenir. Maintenant, si ces constatations ont pu être faites, c’est que des émanations fugitives ont eu lieu en surface. Malheur, la surface ne représente qu’un faible pourcent de la superficie totale d’un puits. Toute la vie dépend de ce sur quoi elle repose. Certains n’acceptent de croire en la dégradation de la couche d’ozone et accusent les gouvernements de vouloir simplement taxer les industries. S’il fallait leurs donner raison, quelle serait la plus honnête façon d’imposer les exploitants sur les répercussions constatées? Des émanations fugitives aux produits chimiques injectés à même l’eau qui perce les roches et qui sont susceptibles de percoler lentement jusqu’aux nappes phréatiques, comment calculer? S’ajoutant à la pollution de l’environnement immédiat, il y a la question de la détérioration des infrastructures et du volume de bruit produit par l’industrie. Pourrait-on envisager une protection automatique des écosystèmes et citoyens touchés? Bien que la solution de la reforestation en soit une ayant un impact majeur, les travaux, entamés tels qu’ils le sont, n’ont jamais nécessité de tels investissements. La pilule pourrait être difficile à faire avaler aux exploitants. Les émanations de radon et de méthane génèrent déjà d’importantes quantités de GES et le bilan du carbone n’a toujours pas été fait. Le gouvernement encourage depuis plusieurs années à la prise de conscience des contribuables via le transport et la consommation. A-t-il seulement idée du poids de l’industrie ou bien tient-il à le taire par peur du poids du dossier. Une décevante preuve supplémentaire du peu d’impact que peuvent générer des individus dans une telle société de production et de consommation de masse. La solution ne vise pas la cessation de la production des gaz à effet de serre (impossible selon le régime industriel actuel) mais bel et bien une stabilisation de la dégradation de la condition de la planète Un juste retour : l’implication au sein de l’équilibre normal des biens, balancer le compte du crédit généreux que nous prête la Terre. Ralentir la progression du réchauffement climatique tout en protégeant le lègue Silhouette alors de la possible contre-action à suggérer : REBOISONS!! à tout le moins…

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Stéphanie

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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