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Des courges génétiquement modifiées ont été conçu pour résister au virus de la mosaïque jaune des courgettes. Les plantes de la famille des cucurbitacées pouvaient donc croître sans être attaquée par ce virus qui provoquait une destruction de leurs cellules, puis des marbrures visibles.

Dans un premier temps, ces courges ont effectivement résisté à ce virus. Cependant, elles ont été rapidement la cible d’une autre maladie.

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Ce sont des chercheurs qui ont démontré qu’en effet, les courges génétiquement modifiées devenaient davantage exposées à la maladie du flétrissement bactérien.

Le biologiste Andrew Stephenson, de l’Université de d’État de Pennsylvanie, a étudié cette situation pendant trois ans. Pendant cette étude, le chercheur et son équipe, ont observé l’interaction entre des plantes génétiques modifiées et des plantes sauvages. Dans un premier temps, ils observèrent que les plants génétiquement modifiés résistaient au virus de la mosaïque jaune contrairement au plan sauvage. Dans un deuxième temps, ils constatèrent que les plants génétiquement modifiés devenaient la proie de d’autres maladies.

Ces courges étaient donc « attaquées » par des chrysomèles et par la suite, étaient infectées par le flétrissement bactérien.

Catherine Veillette

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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