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Récemment, une polémique a éclaté au Royaume-Uni: devrait-on transplanter les poumons de fumeurs décédés à des patients?

Pour répondre à cette question, des scientifiques ont vérifié les taux de survie de 2181 Britanniques qui ont été en attente d’une greffe entre 1999 et 2010.

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Les résultats révèlent que les patients ayant reçu des poumons de fumeurs (environ 40% des cas) augmentent de 46% leur risque de décéder au cours des trois années suivant la greffe comparativement aux malades ayant bénéficié de poumons de non-fumeurs.

Toutefois, ils réduisent de 21% leur risque de mortalité comparativement aux patients figurant toujours sur la liste d’attente.

Conclusion: dans le contexte actuel où il existe une grave pénurie de donneurs, il vaut mieux prélever les poumons des donneurs fumeurs que de laisser les patients en attente.

Par ailleurs, certains médecins font valoir que les organes transplantés sont rarement «parfaits»; ils sont souvent endommagés par l’âge, la maladie, les habitudes de vie des donneurs et les circonstances de leur décès.

Selon eux, le tabagisme n’est qu’un des facteurs à considérer au moment de la sélection d’un donneur.

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