Il y a quelques mois, un dermatologue de Rochester (New York) a examiné un patient présentant des éruptions cutanées sur des zones de peau récemment tatouées.
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Quelques jours plus tard, le nombre de cas recensés est passé à 19, tous ayant fréquenté le même salon.
Évidemment, les soupçons ont d’abord pesé sur le tatoueur, mais ses méthodes de travail (désinfection du matériel, port de gants) se sont avérées irréprochables.
Une analyse chez le fournisseur d’encre a démontré que certains bocaux contenaient les bactéries responsables des lésions et que la contamination provenait d’un défaut de la chaîne de production.
L’encre a fait l’objet d’un rappel national et une alerte a été lancée à travers le pays.
Morale de l’histoire: il ne faut pas sous-estimer les risques d’infection liés au tatouage et, au moindre doute, il est impératif de consulter un médecin pour recevoir un traitement antibiotique.
- Marie-Claude Ouellet
