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En général, les psychologues et les médias s’attardent —avec raison— sur le triste sort des victimes d’intimidation. Mais que savons-nous des sentiments des intimidateurs?

Récemment, une étude américaine s’est penchée sur le sujet. Les chercheurs ont demandé à des sujets de prendre part à un jeu durant lequel ils devaient exclure un participant.

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À la suite de cette expérience, ceux qui jouaient le rôle d’intimidateurs ont dit éprouver une perte d’autonomie, de la honte et de la culpabilité. Ils ont également affirmé s’être sentis déconnectés des autres.

En fait, dans une situation d’exclusion sociale, les «bourreaux» vivent autant de détresse psychologique que leurs victimes, mais elle se manifeste d’une façon différente.

Selon les auteurs, cela prouve que les humains sont naturellement empathiques et qu’ils évitent de blesser les autres à moins de se sentir menacés.

— Marie-Claude Ouellet

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