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En se basant sur la prémisse qu’un avis nécrologique publié dans le New York Times est un gage de notoriété, des chercheurs ont examiné 1000 de ces avis publiés entre 2009 et 2011.

Ils se sont attardés au sexe, à l’âge, à l’occupation et à la cause du décès des individus. Ils ont classé les divers types d’occupation en quatre catégories: les performeurs/sportifs (acteurs, chanteurs, musiciens, danseurs et sportifs), les créateurs non performeurs (écrivains, compositeurs, artistes visuels), les gens d’affaires/politiciens/militaires et les professionnels/religieux.

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L’analyse de ces données a démontré que les individus appartenant à la catégorie des performeurs/sportifs (suivis de près par ceux du deuxième groupe) mouraient à un âge plus précoce (aux environs de 77 ans) que ceux des deux autres catégories, qui eux, trépassent aux environs de 82 ans.

De plus, elle a révélé que les décès les plus précoces étaient généralement imputables à un accident, une infection (y compris le VIH) ou un cancer. Le cancer du poumon, souvent associé au tabagisme, s’est avéré une cause de décès particulièrement répandue chez les performeurs.

Cette recherche soulève plusieurs questions fort intéressantes. Est-ce que connaître la gloire à un jeune âge prédispose à adopter, plus tard dans la vie, des comportements nocifs pour la santé? Est-ce que les pressions psychologiques et familiales poussent les performeurs à avoir des comportements autodestructeurs? Est-ce que le fait d’avoir une personnalité encline à prendre des risques —ce qui se manifeste notamment par la consommation de tabac, d’alcool et de drogues illicites— maximise les chances de connaître du succès? Quoi qu’il en soit, c’est bien cher payé… Avis aux aspirants athlètes et autres «Star Académiciens»!

— Marie-Claude Ouellet

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