Le projet, mis sur pied il y a un an, vise à encourager les déplacements sains et sécuritaires des élèves vers les écoles de la CSDL, favorisant ainsi les saines habitudes de vie.
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Sous la moyenne
«Selon une étude de Québec en Forme, seulement 30 % des élèves lavallois utilisent les transports actifs quotidiennement pour se rendre à l’école, alors que la moyenne québécoise est de 36 %. Nous avions une responsabilité face à ça», indique Louise Lortie, présidente de la CSDL.
Pour remédier à la situation, la Commission scolaire a entre autres augmenté ses distances de marche de 0,4 km, faisant passer le transport en autobus scolaire des élèves du primaire de 1,2 km à 1,6 km de distance de l’école. Ainsi, la CSDL a augmenté son nombre de marcheurs potentiels de 2200 élèves.
Ce geste a aussi permis de faire d’une pierre deux coups, car en plus de favoriser les déplacements actifs, les coûts associés aux transports ont été réduits de 2 millions de dollars.
Plusieurs initiatives ont été déployées sur le territoire de Laval avec les partenaires du projet J’embarque dans le mouvement. Les Trottibus de la Société canadienne du cancer en sont un exemple. «Les Trottibus sont en fait des trains de jeunes marcheurs guidés par des parents ou des résidents bénévoles. Les jeunes ont même des cartes d’embarquement, ce qui est amusant pour eux», fait valoir Mme Lortie.
Depuis la rentrée scolaire en septembre, sept écoles primaires de la CSDL offrent ce service d’autobus pédestre, alors qu’elles n’étaient que trois l’année dernière.
Apaiser les craintes des parents
Afin d’éduquer à la fois les jeunes et leurs parents au sujet des déplacements actifs et sécuritaires, les 12 000 élèves marcheurs de la CSDL se sont vu remettre une Trousse du marcheur comprenant divers outils, des consignes de sécurité à l’intention des piétons, des cyclistes et des automobilistes, et des documents d’information sur les différentes initiatives mises en place à Laval.
Puisque l’idée d’augmenter les distances de marches des élèves pouvait, au départ, être mal reçue par les parents des jeunes affectés par cette mesure, il fallait avant tout apaiser les craintes des parents, avoue la présidente de la CSDL. «Il fallait leur faire comprendre qu’ils étaient en partie responsables de la circulation autour des écoles s’ils étaient de ceux qui transportaient leurs enfants en voitures, explique Mme Lortie.
Et si ces mêmes parents sont disponibles pour accompagner leurs enfants en voiture à l’école avant d’aller travailler, ils peuvent surement être disponibles pour marcher avec eux», conclut-elle.
Par Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse
